Hinaupoko Devèze appelle à cesser le harcèlement après une vidéo privée: 30 000 messages insultants ciblent les ex‑miss destituées, Miss France plaide pour l’apaisement

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C’est une première semaine à cent à l’heure qu’a vécue Hinaupoko Devèze. Nommée récemment Miss France, la jeune femme a enchaîné interviews télé, radio et presse tout en devant composer avec une polémique qui, paradoxalement, ne la vise pas en premier chef.

Une vidéo privée qui relance la controverse

Au lendemain de l’élection, une vidéo privée, initialement partagée sur Snapchat par Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete, a été exhumée par le média Aqababe. Sur cet enregistrement, les deux anciennes Miss — identifiées comme ex-Miss Aquitaine et ex-Miss Provence — tiennent des propos insultants envers plusieurs candidates du top 12.

La diffusion de cette vidéo a déclenché une vague de réactions en ligne. Face à l’indignation, la société Miss France et plusieurs comités régionaux ont demandé aux deux femmes de rendre leurs écharpes. Julie Zitouni et Aïnhoa Lahitete ont depuis été destituées de leurs titres.

La société Miss France riposte et déplore le harcèlement en ligne

Invité samedi sur le plateau de l’émission Quelle époque, le président de la société Miss France, Frédéric Gilbert, a condamné la violence des échanges en ligne et voulu replacer les décisions prises dans leur contexte.

« L’acte 4, c’est qu’elles subissent une vague de haine et de harcèlement sur les réseaux sociaux. Je crois que Miss Provence a reçu plus de 30 000 messages insultants suite à cet accident. Ça ne s’arrête jamais », a déclaré M. Gilbert, dénonçant l’ampleur des attaques dirigées contre les deux femmes depuis la diffusion de la vidéo.

Interrogé sur la question de la destitution, Hugo Clément, présent sur le plateau, a rappelé que la sanction publique pouvait aggraver la situation des concernées. Frédéric Gilbert a toutefois maintenu sa position : selon lui, retirer le titre était inévitable pour préserver l’image et les valeurs du concours.

« Il fallait enlever le titre. On ne peut pas maintenir une Miss avec tout ce qu’on demande à une Miss de bienveillance. En plus, c’est le discours qu’elles véhiculent en faisant le concours (…) C’était pas fair play du tout comme réaction. La destitution était inévitable », a expliqué le président de la société Miss France.

La nouvelle Miss appelle à l’apaisement

Sur le même plateau, Hinaupoko Devèze est apparue visiblement exaspérée d’avoir à revenir une nouvelle fois sur l’affaire. Interrogée par Léa Salamé, elle a rappelé que des excuses ont été présentées et que des mesures disciplinaires ont été prises.

« Écoutez… À chaque fois, je dis qu’elles se sont excusées. Aujourd’hui, les mesures ont été prises et je pense qu’il faut passer à autre chose », a déclaré Hinaupoko Devèze, appelant à tourner la page. Elle a ajouté, avec une pointe d’agacement : « Je n’ai pas besoin de me positionner sur ça. Elles ont fait cette erreur de faire cette vidéo, et puis voilà. »

Lors de l’entretien, la lauréate a aussi relativisé la gravité des faits pour recentrer le débat. « Elles n’ont tué personne », a-t-elle lancé, soulignant que la sanction avait été prononcée et que l’actualité du concours devait retrouver sa place.

Un extrait de son intervention a été relayé sur les réseaux sociaux, montrant la jeune Miss appelant à l’apaisement et à l’oubli de cette controverse pour se concentrer sur ses nouvelles fonctions.

Les répercussions d’une affaire numérique

Cette affaire illustre la double réalité des concours de beauté aujourd’hui : une exposition médiatique immédiate pour la lauréate et une viralité numérique qui peut emporter, en quelques heures, la carrière de candidates impliquées dans des polémiques privées.

Si la société Miss France a choisi la sanction pour répondre à des propos jugés contraires aux valeurs attendues, la situation révèle aussi le prix payé par les intéressées face à l’ampleur des messages haineux en ligne. Les deux destitutions et les injonctions de restitution des écharpes restent, pour l’instant, les mesures officiellement annoncées.

Dans les jours à venir, le débat devrait se poursuivre sur la manière de concilier exigence d’exemplarité et responsabilité collective face au harcèlement numérique. En attendant, Hinaupoko Devèze tente de faire oublier ce premier incident et d’assumer sereinement son rôle de Miss France.

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