Florent Pagny adoube Javier Milei sur le plateau de Quotidien, provoque malaise et relance le débat sur la réduction de la fonction publique

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Florent Pagny, qui partage sa vie entre la France et l’Argentine depuis plus de trente ans, a relancé la discussion politique en France après son passage dans l’émission Quotidien. Invité pour la promotion d’un projet musical, le chanteur franco-argentin a profité de l’antenne pour livrer son appréciation sur la présidence de Javier Milei, au pouvoir en Argentine depuis deux ans et souvent qualifiée d’extrême droite.

Un engagement politique surprenant en plateau

Le chanteur, qui avait déjà déclaré en 2012 qu’il ne votait plus — tout en trouvant Nicolas Sarkozy « plus efficace » lors de la présidentielle de 2012 — a cette fois affiché un soutien sans ambages à Javier Milei. Face à Yann Barthès, Pagny a insisté : « Je ferais comme Milei, le président argentin. Il fait des conneries sauf qu’il a réussi à stabiliser un petit peu l’inflation. Et surtout, il a viré la moitié des gnocchis. »

La formule finale a provoqué un malaise visible sur le plateau. Yann Barthès a tenté de nuancer l’éloge en rappelant que « Il a fait beaucoup de conneries quand même. » Le présentateur est ensuite passé à un autre sujet sans prolonger le débat, laissant la remarque de Pagny flotter dans l’émission.

« Virer la moitié des gnocchis » : quelle réalité derrière la formule ?

Florent Pagny a explicité son image des réformes menées par Milei : « Le 29 du mois, c’est le moment où l’on mange des gnocchis. Il y avait les employés publics qui venaient prendre le salaire, mais qui ne venaient pas bosser. Donc, il en a viré, il a dégagé tout le monde. De 70 ministères, il en a fait 9. Il leur a dit : Il n’y aura pas de voiture de fonction, ni de première classe, vous allez prendre le bus ou le métro et vous allez bosser. Il avait prévenu dès le début qu’il n’y avait pas d’argent et qu’il allait faire des économies sur l’Etat lui-même. »

Le terme « gnocchis » employé par Pagny renvoie à une expression argentine utilisée pour désigner des employés payés mais peu présents au travail. Le chanteur reprend ainsi, en des termes crus, des mesures de réduction de dépenses publiques et de réorganisation de l’État menées par le gouvernement argentin depuis l’arrivée de Milei.

Pagny met en avant, en filigrane, une amélioration de l’inflation et une volonté de réduire la taille de l’administration. Il souligne aussi la dimension disciplinaire des mesures prises à l’encontre de certains agents publics. Ces appréciations restent cependant des observations personnelles du chanteur, exprimées en plateau plutôt que des analyses économiques détaillées.

Réactions et diffusion sur les réseaux

La séquence n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Sur X (anciennement Twitter), plusieurs comptes ont relayé l’extrait de l’émission. Des comptes proches de l’extrême droite ont commenté la scène en se moquant du « malaise » de Yann Barthès et en saluant les propos de Pagny. L’un des messages partagés citait : « Silence de cathédrale sur le plateau de Quotidien », accompagné d’un extrait vidéo (pic.twitter.com/ejZNNFtcS0).

Parmi les comptes ayant contribué au buzz, figure @destinationcine, géré par un cadre du groupe Canal, qui a titré : « Et là, c’est le drame ! » Ce type de diffusion a contribué à maintenir la séquence en tendance le samedi matin suivant la diffusion.

Un sujet qui rebondit sur la scène française

Le choix de Florent Pagny de s’exprimer ainsi a plusieurs dimensions : il renforce d’abord l’image d’une personnalité publique engagée et libre dans ses prises de parole. Il illustre aussi la porosité croissante entre les débats politiques argentins et la perception qu’en ont certains résidents étrangers ou binationaux.

Sur le plan médiatique, l’incident montre comment une remarque résumée et teintée d’humour peut susciter une amplification rapide sur les réseaux sociaux. Le plateau a laissé peu d’espace à une discussion contradictoire, et la séquence s’est donc trouvée, en grande partie, médiatisée via des extraits et des commentaires en ligne.

Florent Pagny n’en est pas à sa première déclaration politique publique. En 2012, il avait déjà annoncé qu’il ne votait plus, tout en reconnaissant l’efficacité de Nicolas Sarkozy. Cette nouvelle prise de position souligne que, malgré une abstention politique déclarée par le passé, Pagny conserve un intérêt prononcé pour les choix de gouvernance, notamment dans le pays où il réside alternativement depuis plusieurs décennies.

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