Marilou Berry et Josiane Balasko réunies aux Bouffes‑Parisiens : confidences («Je pars faire le tapin à Los Angeles»), complicité et humour dans Ça, c’est l’amour

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Quatre ans après leur duo à l’écran dans la comédie à succès Mes très chers enfants, Josiane Balasko et sa fille Marilou Berry se retrouvent aujourd’hui sur les planches. À partir du 23 janvier prochain, elles seront à l’affiche du théâtre des Bouffes parisiens dans la pièce Ça, c’est l’amour, un texte de Jean-Robert Charrier mis en scène par Julie-Anne Roth, elle-même fille de l’acteur Christian Rauth. Cette nouvelle collaboration mère‑fille suscite autant la curiosité que l’intérêt du public, sensible à leur complicité connue du grand écran et de la vie privée. 

Une histoire de famille sur scène

Dans Ça, c’est l’amour, l’intrigue se déroule un soir de Noël : Frédérique rend visite à sa fille Mathilde par surprise. Le duo est taillé sur mesure pour Balasko et Marilou Berry, qui ont déjà partagé l’écran et partagent une passion commune pour le théâtre et le cinéma. Invitée avec sa mère sur le plateau de Quotidien pour assurer la promotion de la pièce, la comédienne a évoqué leur relation, ses débuts difficiles et le rôle central que Josiane Balasko a joué dans sa formation.

Julie-Anne Roth signe la mise en scène ; la pièce bénéficie d’un casting et d’une équipe qui associent générations et héritages artistiques. Le fait que la metteur en scène soit la fille de Christian Rauth ajoute une dimension intergénérationnelle à ce projet où la parenté, à la scène comme à la ville, s’invite au cœur d’une comédie familiale.

Adolescence houleuse et vocation affichée

Marilou Berry, née en 1983 de la relation entre Josiane Balasko et le sculpteur Philippe Berry, n’a pas toujours été une enfant facile, reconnaissent les deux femmes. C’est surtout à l’adolescence que son désir de devenir comédienne s’est affirmé avec force. Sur le plateau de Quotidien, Josiane Balasko a relaté une anecdote qui a fait rire l’assistance : « Les portes claquaient et quand elle a décidé d’être comédienne, elle m’a fait un chantage odieux. Il s’est passé une longue période de latence où elle n’a pas pensé à être actrice et tout d’un coup à 16 ans, elle tapait du pied en disant : Si je ne suis pas actrice, je pars faire le tapin à Los Angeles ! »

Marilou Berry, qui admet ne pas avoir été facile à l’époque, a indiqué ne pas se souvenir de cet épisode précis. Quoi qu’il en soit, Josiane Balasko souligne qu’elle a très tôt initié sa fille aux coulisses du métier : bruitages, montage, plateau de tournage — autant d’expériences qui ont permis à Marilou de comprendre que l’acting n’était pas seulement « se maquiller et se tortiller » devant une caméra, mais un vrai métier.

Un parcours façonné par la détermination

Déterminée, Marilou a quitté le système scolaire en seconde pour intégrer le conservatoire de Paris et multiplier les stages sur les plateaux. Sa percée au cinéma intervient en 2004 lorsque la réalisatrice Lorraine Lévy lui confie le premier rôle de La première fois que j’ai eu 20 ans. Elle enchaîne avec Comme une image, film d’Agnès Jaoui et Jean‑Pierre Bacri, qui lui vaut une nomination au César du meilleur espoir féminin.

En 2006, à 23 ans, elle se révèle également au théâtre dans Toc, Toc de Laurent Baffie, performance qui lui rapporte le Molière de la révélation théâtre. Par la suite, Marilou Berry trouve sa place dans des comédies populaires — notamment Nos jours heureux et Vilaine — films régulièrement rediffusés, notamment par le groupe M6 depuis une quinzaine d’années.

Son parcours se poursuit entre cinéma et télévision : elle a obtenu le rôle principal de la comédie Doux Jésus, aux côtés d’Isabelle Nanty, en début d’année, et a été l’héroïne des séries Je te promets sur TF1 et Marianne sur France 2. Ces différents succès confirment une carrière assise sur un mélange d’instinct comique et de formation solide.

Complicité et transmission

La nouvelle étape que constituent les Bouffes parisiens est moins une surprise qu’une continuité : après l’écran, Balasko et Marilou Berry choisissent la scène pour prolonger leur rapport artistique. Leur présence conjointe à l’affiche vient rappeler que les liens familiaux peuvent aussi être moteurs de carrière, entre transmission de savoirs et désir personnel d’émancipation.

Si les anecdotes sur l’adolescence illustrent les tensions d’une trajectoire familiale singulière, elles montrent aussi la manière dont une vocation peut se construire et se consolider au fil du temps. Le public pourra en juger à partir du 23 janvier, date à laquelle mère et fille retrouveront la complicité qui, depuis Mes très chers enfants, continue d’intéresser et d’attirer.

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