Blanche Gardin boycottée après son sketch sur le 7 octobre : pertes d’engagements, menaces et départ annoncé relancent le débat sur l’humour

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Blanche Gardin est sortie du silence. L’humoriste de 48 ans, qui a annoncé vouloir tourner la page du stand-up, a confié dans Arrêt sur images vivre depuis plusieurs mois une mise à l’écart qu’elle attribue à l’un de ses derniers sketchs. Le duo qu’elle a présenté avec Aymeric Lompret, lors d’une soirée militante pour la fin du conflit à Gaza, serait à l’origine d’une polémique après un passage sur l’antisémitisme, selon ses déclarations.

Conséquences personnelles et professionnelles

« Jamais je me suis dit que cela pourrait arriver, ce qui m’arrive là », a déclaré Blanche Gardin, décrivant des répercussions concrètes sur sa vie matérielle. « Il y a des vraies conséquences sur ma vie matérielle. Les propositions ne sont pas revenues. À force de plus avoir de revenus, il y a des conséquences. Je dois quitter mon appartement, par exemple », a-t-elle expliqué.

Malgré ces affirmations de mise à l’écart, la comédienne continue à apparaître au cinéma. Elle figure à l’affiche d’Un monde merveilleux, attendu en mai 2025, et elle a joué dans L’Incroyable Femme des neiges, sorti en novembre dernier. Blanche Gardin précise toutefois que ces tournages ont eu lieu avant la large diffusion de la polémique liée à sa prestation à La Cigale.

Elle ajoute : « J’ai tourné, quelques jours après le sketch et avant qu’il soit largement diffusé, Alter ego, de Nicolas Charlet et Bruno Lavaine, avec notamment Laurent Lafitte. Mais depuis, plus rien. »

Menaces, agressions et sentiment d’isolement

Au-delà de la baisse supposée d’opportunités professionnelles, Blanche Gardin relate des épisodes plus graves. Elle dit avoir reçu « des menaces de viol, de meurtre », des campagnes d’appels « en provenance d’Israël », et avoir constaté des tags sur sa porte. Elle affirme également que son frère a été agressé. « Je ne dis pas ça pour me plaindre, mais c’est un état de fait », a-t-elle ajouté.

Ces accusations traduisent un profond sentiment d’isolement. L’humoriste évoque en parallèle des difficultés financières et indique être malgré tout liée à « quelques petits projets sympas ». Le terme « boycott » est employé par la comédienne pour qualifier ce qu’elle perçoit comme une mise à l’écart du milieu culturel, mais les éléments publics permettant de mesurer l’étendue d’un éventuel boycott institutionnel ne sont pas détaillés dans son entretien.

Réactions médiatiques et débats publics

Les déclarations de Blanche Gardin ont relancé un débat dans les médias. L’émission Tout beau, tout neuf a consacré un long segment à ses propos. Gilles Verdez s’est montré particulièrement sévère, affirmant : « Je n’ai jamais trouvé drôle ce qu’elle faisait. Je n’ai jamais trouvé que c’était une humoriste de talent. À partir du moment où ça ne me fait pas rire et s’il y a beaucoup de gens comme moi, peut-être qu’il faut se poser des questions… »

Géraldine Maillet a pris une position différente au sein du débat, provoquant des échanges vifs à l’antenne. Le traitement médiatique illustre la polarisation autour des questions liées à l’humour et aux limites de la liberté d’expression, notamment lorsqu’elles touchent des sujets sensibles comme l’antisémitisme et le conflit israélo-palestinien.

Un message partagé sur les réseaux sociaux a résumé la controverse : « Blanche Gardin boycottée depuis son sketch sur le 7 octobre ? Elle a annoncé devoir quitter son appartement ! #TBT9 pic.twitter.com/Spbsfqvs8A » (citation de la publication relayée à titre informatif).

Ce qu’on peut dire et ce qui reste à vérifier

Les éléments fournis proviennent principalement de l’entretien accordé par Blanche Gardin à Arrêt sur images et des commentaires diffusés dans les médias. Ses déclarations concernant des menaces et des actes d’intimidation relèvent d’allégations graves ; elles sont rapportées ici telles qu’énoncées par l’intéressée. Le lien direct entre le sketch en question et un éventuel boycott coordonné du milieu culturel n’est pas étayé par des preuves publiques détaillées dans l’entretien.

Reste que le récit de l’artiste met en lumière la fragilité professionnelle et personnelle que peuvent engendrer les controverses publiques. Il pose des questions sur la responsabilité des acteurs culturels, la protection des artistes face aux menaces et la manière dont les médias et les réseaux sociaux participent à l’amplification des polémiques.

Society News

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