Affaire Ary Abittan : la plaignante s’est retirée de la vie publique, chaque mention réactive son stress post‑traumatique après des faits de 2021

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Samedi dernier, en qualifiant des militantes du collectif #NousToutes de « sales connes », Brigitte Macron a involontairement ravivé l’attention médiatique sur l’affaire qui oppose une plaignante à l’acteur Ary Abittan. Jeudi 11 décembre 2025, la jeune femme, qui avait alors 22 ans au moment des faits, s’est exprimée pour la première fois publiquement dans les colonnes du Monde.

Les faits reconstitués : relation, plainte et constatations médicales

Selon les éléments rapportés par le quotidien, la relation entre la plaignante et l’acteur, alors âgé de 47 ans, a débuté en septembre 2021. Les circonstances qui ont poussé la jeune femme à porter plainte concernent un rapport sexuel au cours duquel elle décrit une tentative de pénétration anale après une pénétration vaginale.

Dans l’entretien, la plaignante raconte : « À un moment, il m’a pénétrée fortement dans le vagin et tout de suite après dans l’anus tout aussi fort. J’ai hurlé de douleur, puis il m’a dit instantanément que c’était une erreur. C’est impossible qu’il ait pris ce cri comme un cri de plaisir. » Une plainte a été déposée dans la nuit qui a suivi les faits signalés.

L’examen médical réalisé après la plainte a mis en évidence plusieurs blessures vaginales et deux plaies qualifiées de « compatibles avec une pénétration anale ». Interrogé par les services de police, l’acteur a admis qu’il y avait eu deux rapports sexuels consécutifs, et qu’une pénétration anale avait été consentie. Il n’a cependant pas pu expliquer les blessures constatées sur sa partenaire.

Parmi les éléments évoqués lors de l’enquête figurent des témoignages décrivant la plaignante comme « prude et romantique » et opposée à « la sodomie ». Des déclarations contradictoires de l’humoriste, notamment sur un épisode de gifle, ont aussi été relevées par les enquêteurs.

La procédure judiciaire : non-lieu et confirmation en appel

Au terme de l’instruction, la juge avait estimé qu’aucun « indice grave ou concordant » ne permettait de retenir l’accusation de viol. Le procureur avait requis un non-lieu en février 2024. Le non-lieu a été prononcé début avril 2024 et confirmé en appel, malgré le recours formé par la plaignante.

Ces décisions judiciaires ont mis un terme à la procédure pénale, mais n’ont pas coupé court aux répercussions personnelles et médiatiques pour la plaignante. Dans son entretien au Monde, elle précise mener désormais une existence très retirée, expliquant que « chaque exposition à un article qui parle de lui réactive (s)on stress post‑traumatique ».

Conséquences personnelles : une vie retirée et le trauma persistant

La jeune femme décrit une vie qu’elle qualifie de « monacale, dans une bulle », loin des réseaux sociaux. Ce retrait, selon ses propres mots, répond à un besoin de protection face aux répercussions psychologiques de l’affaire. Elle évoque un stress post‑traumatique réactivé par la moindre mention médiatique.

Les éléments factuels publiés par Le Monde et repris ici sont ceux disponibles au moment de l’entretien du 11 décembre 2025. Ils correspondent aux déclarations de la plaignante, aux constats médicaux mentionnés et aux décisions judiciaires successives — réquisitions du parquet, non‑lieu prononcé en avril 2024 et confirmation en appel.

L’affaire, sensible et médiatisée, illustre la difficulté à concilier témoignages, éléments médicaux et exigences de la procédure pénale. Les faits rapportés par la plaignante et les constats médicaux figurent dans le dossier, tandis que la juge d’instruction et la cour d’appel ont estimé qu’ils n’établissaient pas, selon la loi, des indices suffisants pour maintenir une mise en examen pour viol.

La récente parole publique de la plaignante intervient dans un contexte où des prises de position publiques, y compris celles de personnalités, peuvent raviver d’anciennes affaires. Elle rappelle aussi l’impact durable de procédures judiciaires sur les personnes concernées, que ce soit sur leur santé mentale ou sur leur rapport aux médias et aux réseaux sociaux.

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