La tempête médiatique ne faiblit pas autour du médecin Jimmy Mohamed. Deux jours après une première salve de publications accusatoires rapidement supprimées, son épouse, Souailla Mohamed, est revenue publiquement sur la situation mardi 9 décembre. Dans une série de nouveaux messages publiés sur son compte Instagram, elle décrit un état d’épuisement profond et livre des précisions sur son geste et son quotidien familial.
Un récit d’épuisement et de rupture
Souailla affirme avoir « perdu beaucoup de poids » et se dire « au bout du bout du rouleau ». Elle commence ses messages par remercier ses abonnés: « Merci pour tous vos messages d’amour », écrit-elle, rappelant que certains avaient déjà perçu un malaise à travers son absence prolongée des réseaux sociaux et son amaigrissement.
Elle précise qu’elle n’a « jamais été en quête de lumière » et souligne la longévité de leur union: quinze années de mariage et trois enfants. Ces rappels servent à situer l’intensité du conflit, qui touche non seulement le couple mais aussi la cellule familiale.
Pourquoi elle a pris la parole
Souailla explique avoir agi par « impulsivité liée à la situation », mais elle assure également avoir été poussée à bout par ce qu’elle qualifie d’« injustice ». Dans ses messages, elle reproche à son mari d’évoquer publiquement « l’amour, le soutien » qu’il lui apporterait en matière de santé mentale, alors que, selon elle, la réalité intime aurait été tout autre.
Elle souligne que son intention n’était pas de « laver son linge sale en public », mais d’utiliser la même plateforme qui, selon elle, « a détruit la morale ». Par cette formulation, elle met en avant la contradiction entre l’image publique et la vie privée, pointant les réseaux sociaux comme un espace où la « validation » et l’« image publique » priment sur la vérité vécue.
Souailla précise cependant un élément important: elle ne remet pas en cause la valeur des conseils médicaux prodigués par son mari à l’écran. « Les conseils qu’il peut donner n’en sont pas moins valables. Donc continuez à bannir les produits ultra-transformés », écrit-elle, distinguant la personne publique du comportement privé qu’elle dénonce.
Les accusations initiales et leur diffusion
La nouvelle prise de parole intervient après une première série de stories publiées la veille, dans lesquelles Souailla accusait Jimmy Mohamed de violences psychologiques et d’avoir tenté de lui faire croire qu’elle aurait des « hallucinations ». Elle y décrivait un quotidien conjugal sous tension, évoquant notamment des conflits autour de l’alimentation et un décalage entre les recommandations publiques du médecin et ses pratiques privées.
Ces contenus ont été supprimés peu après leur mise en ligne, mais ils ont été largement relayés par des tiers, notamment par le blogueur Aqababe. Le passage par d’autres comptes a contribué à amplifier l’affaire et à la rendre visible sur plusieurs plateaux et réseaux.
Une silence public du principal concerné
À ce stade, Jimmy Mohamed n’a pas réagi publiquement aux accusations portées contre lui. Aucun dépôt de plainte n’a été annoncé non plus. Ces absences de réponse renforcent l’incertitude entourant certains éléments du conflit. Seuls les deux protagonistes détiennent l’intégralité des éléments qui permettraient d’éclaircir la situation.
Souailla affirme vouloir désormais se protéger et « se reconstruire ». Le couple, marié depuis plus de quinze ans, élève trois enfants, une réalité familiale qui ajoute une dimension sensible à cette affaire largement commentée.
Pour l’heure, la polémique reste ouverte. Les déclarations de Souailla, les contenus supprimés et leur diffusion par des relais externes alimentent le débat public. Seule une prise de parole officielle de l’une ou l’autre partie, ou d’une procédure judiciaire, permettra de trancher les interrogations soulevées.
Affaire à suivre.


