Angélique Angarni-Filopon a officiellement cédé sa couronne. Ce samedi 6 décembre 2025, c’est Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, qui a été sacrée Miss France 2026, lors d’une cérémonie qui a suscité autant d’enthousiasme que de polémiques sur les réseaux sociaux.
Des commentaires qui enflamment la toile
La joie de la nouvelle reine de beauté a rapidement été tempérée par des réactions vives de plusieurs candidates. Peu après l’annonce du Top 12, Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, a publié sur ses réseaux sociaux un message interrogatif et agacé : « Désolée, mais c’est quoi ce Top 12 ? Je ne veux pas faire la rageuse, hein… Allô la Terre ». Dans la foulée, Julie Zitouni, Miss Provence, a enchaîné avec un commentaire plus abrupt, reproduit tel quel dans plusieurs publications : « De grosses p… ». Ces propos ont immédiatement déclenché un émoi important en ligne, alimentant commentaires et partages.
Plusieurs comptes et observateurs ont relevé la tonalité de ces publications, qui ont été perçues par certains comme un manque de professionnalisme. D’autres internautes ont, en revanche, défendu le droit à l’exaspération après une émission toujours sujette à contestation, notamment quand il s’agit de la composition d’un classement final.
La Miss France 2026 rompt le silence
Invitée de Brut le lundi 8 décembre 2025, Hinaupoko Devèze s’est exprimée pour la première fois sur cette polémique. Interrogée sur les publications de Miss Aquitaine et Miss Provence, la nouvelle Miss France a fait preuve de prudence et de concision : « C’est vrai que j’ai entendu parler de ces polémiques qui tournent autour de Miss Aquitaine et Miss Provence… pour le coup, elles se sont expliquées sur leurs réseaux sociaux et je pense qu’elles se sont déjà excusées à ce sujet donc je n’ai rien à dire de plus à ce niveau-là », a-t-elle déclaré.
Cette prise de parole a été perçue de plusieurs manières par le public et les fans du concours. Pour certains, la réponse d’Hinaupoko illustre une posture mesurée et professionnelle, conforme à l’image attendue d’une Miss. Pour d’autres, elle laisse en suspens des questions sur la sincérité des excuses et sur la manière dont sont gérées les tensions internes au concours.
Des internautes partagés
Les réactions sur les réseaux sociaux, notamment sous une publication TikTok reprise par des médias, traduisent un public divisé. Un utilisateur a salué l’attitude de la nouvelle Miss : « Une miss avec une attitude humble et élégant contrairement à miss Aquitaine et miss Provence ». Un autre internaute a critiqué la portée des excuses : « Ah, donc on peut dire tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux, mais du moment qu’on s’excuse, ce n’est pas grave ».
D’autres commentaires mettent en doute la sincérité des regrets présentés en ligne : « Pour ma part, je trouve que les excuses de Miss Aquitaine n’étaient pas sincères du tout. Parce que si la vidéo serait restée dans le cercle privé, jamais miss Aquitaine n’aurait pris en compte son erreur ». Enfin, un quatrième spectateur note la contrainte médiatique qui pèse sur la gagnante : « Elle ne va pas répondre ce qu’elle pense vraiment, sinon ça va créer une autre polémique ». Ces échanges montrent que, même après des excuses publiques présumées, le débat reste vif.
Mentionnée dans certains partages, la légende « Réponse à @Madame S 🇬🇫•🇸🇷 Miss France 2026, Hinaupoko Devèze, répond à vos questions sur Brut. #missfrance #missfrance2026 #tahiti #missaquitaine #missprovence » a circulé sur TikTok, accompagnant la captation de l’intervention de la lauréate.
Une polémique qui ne s’éteint pas
Entre félicitations et critiques, la nouvelle Miss France se trouve au centre d’un débat qui illustre la tension permanente entre image publique et réactions privées amplifiées par les réseaux sociaux. Les publications initiales de Miss Aquitaine et Miss Provence, suivies d’excuses – selon l’interprétation rapportée par Hinaupoko Devèze lors de son entretien – n’ont pas suffi à calmer l’opinion.
À ce stade, les faits rapportés sont ceux d’échanges publics sur des comptes de candidates et d’une prise de parole confirmée par la gagnante lors d’une interview sur Brut. Le dossier reste sensible et les réactions en ligne montrent que les divisions d’opinion autour de l’élection perdurent, tant sur la légitimité du Top 12 que sur la gestion médiatique des tensions entre candidates.


