Angélique Angarni-Filopon a passé le flambeau : ce samedi 6 décembre 2025, Hinaupoko Devèze, Miss Tahiti, a été couronnée Miss France. Si la cérémonie a sacré une nouvelle reine de beauté, son élection a rapidement déclenché des remous et des réactions virulentes sur les réseaux sociaux.
Un Top 12 qui divise
Peu après l’annonce du Top 12, deux candidates ont exprimé haut et fort leur déception. Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, a publié sur les réseaux un message consterné : « Désolé mais c’est quoi ce Top 12 ? Je ne veux pas faire ma rageuse hein. Allo la Terre ». Immédiatement, Miss Provence, identifiée comme Julie Zitouni, a enchaîné par un commentaire plus cru, rapporté comme « des grosses putes ».
Ces réactions ont été perçues comme choquantes par une partie des internautes et des observateurs. Les mots employés par les deux candidates ont rapidement alimenté des échanges et des critiques en ligne, au point de polariser l’opinion parmi les fans du concours.
Des excuses publiques et une tentative d’explication
Face à la polémique, Miss Provence s’est expliquée et a présenté des excuses sur son compte Instagram. Elle a déclaré : « Les mots que j’ai prononcés sont maladroits et ne reflètent absolument pas ce que je pense des candidates ».
Dans son message, elle a cherché à contextualiser ses propos en affirmant que les insultes avaient été employées « dans un sens familier qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement ‘les veinardes’, ‘les chanceuses' ». Julie Zitouni a ajouté : « Ce qui rend cette situation encore plus regrettable, c’est que la grande majorité du Top 12 est composée de candidates que j’affectionne profondément, des filles avec qui j’ai créé de vraies affinités et qui sont devenues des amies durant cette aventure ».
Ces excuses semblent viser à apaiser les tensions et à rappeler les liens créés durant le concours. Elles ont toutefois suscité des réactions partagées : certains internautes ont accepté l’explication comme une maladresse, d’autres ont estimé que les mots employés demeuraient inappropriés compte tenu de l’exposition publique des candidates.
Les réseaux sociaux au cœur de la polémique
Outre les déclarations de Miss Aquitaine et Miss Provence, d’autres candidates ont été scrutées pour leurs interactions en ligne. Les observateurs ont notamment relevé le comportement de Victoire Dupuis, Miss Normandie, sur la plateforme TikTok. Après avoir publié une photo avec la nouvelle Miss France, elle a aimé plusieurs commentaires affirmant qu’elle aurait mérité de remporter le titre.
Ce geste a été interprété de manières diverses : certains internautes ont critiqué ce qui a été vu comme un manque de tact, tandis que d’autres ont souligné qu’un simple « like » peut traduire un soutien amical ou une réaction spontanée, sans arrière-pensée. Les réseaux sociaux continuent ainsi d’agir comme un amplificateur, transformant de petites interactions en sujets de débat.
Contexte et conséquences
La victoire d’Hinaupoko Devèze marque la fin d’une nouvelle édition du concours et le début de son règne en tant que Miss France. Mais la couverture médiatique est désormais mélangée entre célébration du sacre et polémiques. Les tensions entre candidates et les réactions publiques rappellent la fragilité des relations dans un univers fortement médiatisé.
Dans les jours qui suivent, il est probable que les dialogues entre participantes et l’accueil réservé à la nouvelle Miss France restent au centre de l’attention. Pour l’heure, Hinaupoko Devèze tient le titre, tandis que les échanges sur les réseaux témoignent des enjeux d’image et de communication propres à ce type d’événement.


