Dans une interview accordée au micro de Rakkonte, Jessie Claire a livré des confidences sur l’ambiance derrière les caméras de Touche pas à mon poste, l’émission animée par Cyril Hanouna de 2010 à 2025. Ses propos décrivent un environnement de travail tendu et des relations qu’elle juge manipulatrices pendant son bref passage dans le programme.
Une arrivée difficile et la « place » à prendre
« J’arrivais en fin d’année, juste après Énora Malagré, qui venait de faire son départ. Ce que je ne savais pas, c’est que j’étais le nouveau bout de viande à jeter en pâture pour l’équipe », a raconté Jessie Claire à Rakkonte. Elle explique avoir ressenti dès son arrivée une hostilité organisée visant, selon elle, à la déstabiliser.
Selon ses déclarations, des membres de la production — « les meufs de la production », rappelle-t-elle — se seraient rapprochés d’elle de façon feinte. Leur rôle, insiste-t-elle, était de « gérer les équipes et les chroniqueurs » et ces personnes lui auraient donné des informations erronées afin qu’elle arrive « totalement perdue » sur le plateau.
Jessie Claire dit avoir perçu ces manœuvres comme une manière de tester ou d’exclure les nouveaux venus. Elle a finalement quitté l’émission après seulement quelques apparitions, sans que la présentatrice ou la production n’aient, à ce stade, publié de réponse publique à ces accusations.
Les rapports avec Agathe Auproux mis en lumière
Outre la production, Jessie Claire a pointé du doigt le comportement d’une ancienne chroniqueuse, Agathe Auproux, présente dans Touche pas à mon poste de 2017 à 2019. Toujours selon Jessie Claire, Agathe se serait rapprochée d’elle de manière calculée.
« Après, ça a été avec Agathe Auproux. Elle vient me parler parce qu’elle voit que je vais avoir un rôle, que j’allais rentrer beaucoup plus dans la team, que j’allais avoir ma place l’année d’après. Elle sent que je commence à m’installer dans l’équipe, donc elle vient faire copine avec moi, elle prend mon numéro, elle veut qu’on passe une journée ensemble, elle m’invite au resto… mais en fait, c’était juste pour me sonder, pour savoir quel genre de meuf j’allais être, si j’allais lui piquer sa place parce qu’elle était dans les petits papiers de Cyril… Au final, je suis partie de l’émission et je n’ai plus eu une seule nouvelle », a-t-elle déclaré.
Ces propos décrivent une relation qu’elle juge instrumentalisée, Agathe apparaissant, d’après Jessie Claire, plus intéressée par une évaluation stratégique que par une véritable amitié. L’intéressée n’a pas été entendue dans cet entretien et il revient à chacun des protagonistes de répondre ou non à ces accusations.
Ce que l’on sait et ce qui reste à vérifier
Jessie Claire figure parmi les ex-chroniqueurs ayant évoqué des coulisses compliquées dans des émissions médiatiques. Elle relate des interactions précises — invitations, échanges de numéros, comportements de la production — mais ses observations sont, pour l’heure, des témoignages personnels.
Le contexte mentionne également le départ d’Énora Malagré, qui a précédé l’arrivée de Jessie Claire, et situe la présence d’Agathe Auproux dans l’émission entre 2017 et 2019. À la publication de cette synthèse, ni la production de Touche pas à mon poste ni les personnes citées n’ont formulé de réponses publiques relayées dans l’interview.
Un message partagé sur les réseaux illustre la résonance de ces révélations auprès du public. Un internaute a posté : « Donc c’était ça l’envers du décor de TPMP ? Pourquoi ne suis-je pas surpris😭😭 » (lien du tweet : https://twitter.com/…/status/DNIEhzqXzC). Ce type de réaction montre que les coulisses de l’émission suscitent encore de l’intérêt et des interrogations.
Jessie Claire conclut son récit en expliquant que, après cette expérience, elle a décidé de partir. Reste à savoir si des éléments complémentaires ou des réponses émanant des personnes mises en cause viendront éclairer ces accusations. Pour l’instant, il s’agit de témoignages à recouper, qui ajoutent une nouvelle voix aux discussions autour de la vie en plateau dans les émissions de télévision à fort audimat.
