Malgré sa détention et l’annonce de sa condamnation, Sean « P. Diddy » Combs affiche des signes de sérénité apparente sur des photos récemment diffusées par la presse américaine. Le 3 octobre dernier, la justice américaine l’a condamné à 50 mois de prison ferme pour « transport de prostitution », assortis d’une amende de 500 000 dollars et d’une libération supervisée de cinq ans à l’issue de sa peine. Ses avocats ont annoncé leur intention de faire appel, contestant la constitutionnalité de la condamnation et cherchant son annulation.
La peine et le calcul du temps déjà purgé
P. Diddy ne devrait pas purger l’intégralité des 50 mois prononcés, selon les éléments rendus publics. Condamné le 3 octobre, il était détenu depuis septembre 2024 en détention préventive, ce qui représente déjà 13 mois passés derrière les barreaux. Au regard de cette période passée en détention, son séjour effectif en prison devrait être ramené à environ 37 mois supplémentaires.
La décision judiciaire inclut, en plus de l’emprisonnement et de l’amende, une période de supervision post-carcerale de cinq ans. Dans un communiqué rendu public à l’issue du procès, le producteur et rappeur a présenté ses excuses aux deux principales victimes, qualifiant son comportement de « répugnant, honteux et maladif ». Ses avocats ont confirmé qu’ils poursuivraient la voie de l’appel, contestant notamment des points de procédure et la constitutionnalité de certaines dispositions retenues lors du jugement.
Une nuit d’angoisse rapportée par la presse
Des informations rapportées par TMZ, qui cite des sources proches du dossier, décrivent un épisode violent survenu en détention. Charlucci Finney, présenté comme un ami proche de Sean Combs, a déclaré au Daily Mail que l’artiste se serait réveillé en pleine nuit avec un couteau appuyé contre la gorge. L’ami a précisé ignorer si les gardes étaient intervenus pour disperser des détenus ou si la victime avait tenté de se défendre.
TMZ, qui reprend l’indiscrétion, assure que des sources proches confirment la véracité de l’épisode. Ces récits, relayés par la presse people et certains tabloïds, doivent toutefois être lus en tenant compte du caractère parfois partiel des témoignages recueillis auprès d’interlocuteurs proches du dossier. À ce stade, les contours exacts de l’incident n’ont pas été formellement établis par une communication officielle des autorités pénitentiaires.
Un cliché qui surprend
Parallèlement à ces informations troublantes, le média TMZ a publié une photo montrant P. Diddy aux côtés d’un codétenu, barbu et cheveux grisonnants, partageant un bol de nouilles et affichant un large sourire. Le contraste entre l’anecdote de la nuit avec un couteau et l’image détendue publiée par le tabloïd a alimenté les commentaires en ligne.
Sur la table de la cellule, une bouteille de Baby Oil a été remarquée par des internautes et par la presse. Selon les médias américains ayant couvert l’affaire, cette huile pour bébé aurait été, d’après certaines sources, utilisée comme lubrifiant lors d’événements qualifiés par les autorités de « freak off » — des soirées sexuelles dépravées pour lesquelles des victimes auraient été agressées sexuellement. Il convient de rappeler que ces éléments proviennent de reportages de presse et de sources citées par ces médias ; ils s’insèrent dans le dossier plus large d’accusations qui ont alimenté le procès.
Le cliché et les commentaires qui l’entourent ont été largement partagés sur les réseaux sociaux. Un message tweeté par un compte rapportant la parution de la photo reprend cette idée : « Diddy spotted in high spirits while spending the holidays at Fort Dix prison. 👀 pic.twitter.com/JJoH2gnpOz ». Ce type de diffusion contribue à la circulation rapide d’images et d’interprétations parfois contradictoires.
En toile de fond, la procédure judiciaire se poursuit et l’appel annoncé par la défense promet de maintenir l’affaire au centre de l’attention médiatique. Les excuses publiques formulées par Sean Combs aux deux principales victimes restent un élément marquant du dossier, tout comme les questions soulevées par des incidents signalés en détention. Dans l’attente d’éclaircissements formels des autorités pénitentiaires ou judiciaires, certains détails relayés par la presse conservent un statut partiellement vérifié.
