Querelle Arthur–Aymeric Caron : accusations de propagande pro‑israélienne et minimisation des violences à Gaza après un épisode de Klichés

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En ce mois de novembre 2025, Arthur et Aymeric Caron célèbrent un « premier anniversaire » particulier : celui d’un affront public qui les oppose depuis un an. L’an dernier, l’ancien chroniqueur d’On n’est pas couché avait accusé l’animateur de Vendredi tout est permis de soutenir un « génocide » à Gaza, déclenchant une série d’échanges virulents entre les deux personnalités du paysage médiatique français.

Le premier échange : accusations et contre-accusations

Le conflit avait commencé par des propos très durs. Arthur, compagnon de Mareva Galanter, demandait alors à Aymeric Caron : « Trouvez une seule phrase, un seul mot de ma part qui soutienne de tels propos ». Il reprochait au député LFI de fermer les yeux, selon lui, sur « les millions de morts en République démocratique du Congo, au Soudan, en Syrie, au Yémen ». Il accusait aussi Caron de silence sur la condition des femmes en Iran et en Afghanistan.

En retour, Aymeric Caron ne s’était pas contenté de se défendre. Il écrivait notamment : « Êtes-vous capable de dire que Netanyahou est un criminel de guerre qui devrait être en prison ? Êtes-vous capable de dire que se déroulent depuis un an à Gaza des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité qui vous révulsent ? (…) Ou êtes-vous seulement capable de traiter d’antisémites (comme tous les pro-Netanyahou) celles et ceux qui dénoncent ces injustices majeures, cette faillite de l’humanité dont vous êtes pour l’instant complice par votre silence et vos accusations infâmes ? »

Un nouvel épisode de « Klichés » relance la polémique

Un an plus tard, la polémique a repris après la diffusion, le lundi 24 novembre 2025, d’un épisode de la série digitale d’Arthur, Klichés. Présentée par son auteur comme « une série digitale qui démonte les clichés racistes et antisémites, pas avec de grands discours, mais avec ce qui désarme le mieux : l’humour », la série a de nouveau mis en scène une satire tournée, selon TV Mag, vers Aymeric Caron.

Dans l’épisode incriminé, un personnage nommé Fabien tente de joindre Aymeric Caron pour l’interpeller sur la crise au Soudan. Il tombe alors sur un secrétariat qui demande au téléphone : « un juif se retrouve impliqué ? ». En légende de sa publication, Arthur a titré : « Klichés hors-série : Est-ce que c’est vrai qu’Aymeric Caron est “passionnément antisémite” ? ».

La riposte d’Aymeric Caron sur X

La réponse du député LFI n’a pas tardé. Sur X, Caron a réagi en dénonçant la vidéo et en invitant Arthur à l’identifier clairement : « Dites, Arthur, quand on veut s’attaquer aux gens, c’est bien d’avoir le courage de les taguer. Merci pour ce chef-d’œuvre que vous venez de publier, ce film d’animation qui m’est entièrement consacré et que j’encourage tout le monde à visionner et à partager, pour montrer votre tartufferie. »

Le député a poursuivi en affirmant que la série d’Arthur n’était pas un outil contre le racisme mais, selon lui, « une série de propagandes de soutien à Israël dans son œuvre colonisatrice et génocidaire ». Il ajoute que des épisodes antérieurs avaient pour objet de « démentir l’apartheid israélien vis-à-vis des Palestiniens » et accuse l’animateur d’être « un soutien des collectifs pro génocide ». La publication accompagnait le court extrait partagé sur le réseau social ; le message original est consultable via le lien https://t.co/0AMJcylsKw.

Quelques heures après cette réponse, Aymeric Caron a encore alimenté la polémique en publiant une compilation d’extraits de l’émission À prendre ou à laisser, animée auparavant par Arthur. Il a légendé cette compilation d’une provocation : « Est-ce que c’est vrai qu’Arthur est “passionnément tripoteur” ? Épisode réalisé sans IA, pour démonter les clichés sexistes et alerter sur les violences sexistes et sexuelles ». À ce stade, Arthur n’avait pas publié de réplique publique immédiate.

Une querelle qui reste très médiatique

Ce renouvellement des échanges entre Arthur et Aymeric Caron montre combien les débats sur la guerre en Israël et en Palestine, mais aussi sur la manière d’en parler, restent explosifs dans l’espace public. Les deux protagonistes se renvoient des accusations graves, oscillant entre critiques politiques et attaques personnelles, et utilisent désormais les outils numériques — séries d’animation, publications et compilations vidéos — pour amplifier leur discours.

Reste que ces confrontations publiques, relayées par les médias et les réseaux sociaux, posent des questions sur la limite entre satire, dénonciation et attaque. Les citations reproduites ici proviennent des publications publiques et d’extraits des échanges partagés en ligne. Elles reflètent le contentieux entre les deux figures mais ne constituent pas de jugement de valeur indépendant sur les faits évoqués.

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