Lundi 24 novembre 2025, François Saubadu, ancien compagnon de Krisztina Ràdy — l’épouse de Bertrand Cantat — a été retrouvé mort à son domicile, près de Bordeaux. Selon des informations de Sud Ouest relayées par Paris Match, c’est un ami de la victime qui aurait fait la macabre découverte. Les enquêteurs privilégieraient la voie du suicide : l’homme de 59 ans aurait ingéré une forte dose de médicaments, précise la même source.
Une découverte et une hypothèse privilégiée par les enquêteurs
Les circonstances exactes du décès n’ont pas été détaillées publiquement au-delà des éléments rapportés par la presse. Le signalement initial provient de Sud Ouest, repris ensuite par Paris Match, qui indique que le corps a été découvert par un proche. Les premiers éléments fournis aux médias évoquent une prise médicamenteuse massive et la piste du suicide qui serait actuellement privilégiée par les services d’enquête.
Aucun élément officiel supplémentaire n’a encore été diffusé par les autorités judiciaires ou par les services de police chargés des investigations. Tant que les conclusions d’expertise médicale et les suites judiciaires éventuelles ne seront pas rendues publiques, la prudence reste de mise quant à l’interprétation des faits.
Témoin clé dans le documentaire Netflix sur l’affaire Cantat
François Saubadu était apparu dans le documentaire Netflix consacré à l’affaire Cantat, intitulé De rockstar à tueur : le cas Cantat. Dans ce documentaire, il a pris la parole pour évoquer sa connaissance de la relation entre Bertrand Cantat et Krisztina Ràdy.
Devant les caméras, Saubadu a notamment mentionné l’existence d’un enregistrement vocal laissé aux parents de Krisztina Ràdy, dans lequel elle décrivait des violences — verbales et corporelles — qu’elle aurait subies de la part de son mari. Ce témoignage avait relancé l’attention médiatique sur la vie privée du couple et sur des éléments jusque-là peu mis en lumière.
Le film comprenait aussi le témoignage d’un infirmier qui a consulté le dossier médical de Krisztina Ràdy dans un hôpital de Bordeaux. Selon ce témoin, des blessures visibles figuraient dans le dossier. Il précisait cependant que la femme de Bertrand Cantat n’avait pas porté plainte, expliquant qu’elle cherchait à protéger ses enfants.
Un dossier judiciaire rouvert et des déclarations publiques
À la suite de la diffusion du documentaire et de la mise au jour de ces témoignages, la justice a rouvert le 26 juillet une enquête préliminaire pour violences volontaires sur conjoint. L’objectif affiché de cette réouverture est de clarifier les circonstances du suicide de Krisztina Ràdy en janvier 2010, indique Paris Match.
Parmi les voix qui se sont exprimées depuis la diffusion médiatique figure l’essayiste et historien de l’art Ivan András Bojár. Interrogé sur RTL, il a affirmé : « C’est la violence verbale qui revient le plus souvent, mais il y avait aussi de la violence physique ». Il a ajouté que Krisztina Ràdy avait confié à sa meilleure amie que Bertrand Cantat la frappait.
Bojár a aussi évoqué, en référence aux déclarations de la jeune femme lors du procès pour le meurtre de Marie Trintignant, l’idée que Krisztina « jouait un rôle » pour protéger Cantat : selon lui, en minimisant ou en taisant certaines brutalités, elle cherchait à préserver la vie du chanteur — une explication qui relève d’interprétations portées par des témoins et des proches et qui reste à confirmer par des éléments factuels supplémentaires.
Les éléments rapportés dans la presse depuis la sortie du documentaire ont relancé le dossier et entraîné des investigations complémentaires. À ce stade, plusieurs points importants demeurent en suspens : la nature précise des violences alléguées, l’existence d’autres témoignages ou preuves matérielles, et les conclusions définitives des enquêteurs sur le décès récent de François Saubadu.
Les médias cités pour ces informations sont Sud Ouest, Paris Match, Netflix (pour le titre du documentaire) et RTL (pour les déclarations d’Ivan András Bojár). Les investigations judiciaires en cours détermineront si de nouveaux actes ou classements suivent ces développements.


