Meurtre de Lola : Delphine Daviet, après la perpétuité réelle de Dahbia Benkired, témoigne à Sept à Huit avec douleur, colère et volonté de préserver la mémoire de Lola

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Le 24 octobre 2025, la justice française a prononcé une décision inédite : Dahbia Benkired est devenue la première femme condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour le meurtre de la petite Lola Daviet. Cette peine, qualifiée de “perpétuité réelle”, empêche toute possibilité d’aménagement avant l’accomplissement d’au moins 30 ans de détention. Seul un juge d’application des peines peut alors, au terme de ce délai, décider d’un éventuel aménagement — aucune personne condamnée à cette peine n’en a encore bénéficié à ce jour. Le premier détenu susceptible d’en bénéficier est Pierre Bodein en 2034 ; il aura alors 87 ans.

Une peine exceptionnelle et ses implications

La réclusion criminelle à perpétuité incompressible, instaurée dans le droit français, vise les crimes les plus graves et limite strictement les possibilités de sortie anticipée. Concrètement, la législation prévoit qu’aucune mesure d’aménagement ne soit envisagée avant 30 ans. Passé ce seuil, l’examen d’une éventuelle libération conditionnelle ou d’un autre aménagement revient à un juge, mais, historiquement, aucun condamné à la perpétuité incompressible n’a encore obtenu une telle mesure.

Le cas évoqué de Pierre Bodein, cité par la défense ou les commentateurs judiciaires au sujet de l’échéance de 2034, illustre la durée et la portée de ces condamnations : il symbolise la longévité réelle des peines lorsque l’on atteint ce degré d’incompressibilité. Ces éléments juridiques replacent la condamnation de Dahbia Benkired dans un contexte où la peine vise à marquer la gravité exceptionnelle du crime commis.

La mère de Lola prend la parole

Un mois après la condamnation, ce dimanche 23 novembre, Delphine Daviet s’exprimera dans Sept à Huit sur TF1, dans un entretien conduit par Audrey Crespo-Mara. La mère a accepté de revenir devant les caméras sur le drame qui a touché sa famille : sa fille Lola, âgée de 12 ans, a été assassinée le 14 octobre 2022 dans le 19e arrondissement de Paris. Les autorités et les informations publiées au moment de l’affaire ont indiqué que la jeune fille avait été torturée et violée avant d’être tuée.

Dans les extraits et propos rapportés, Delphine Daviet apparaît très marquée, mêlant dignité et colère. Elle affirme ne pas vouloir pardonner à l’auteure du crime. Selon ses mots : « Je lui en veux. Je ne lui pardonnerai jamais. » Elle s’interroge pourtant sur l’utilité de la haine : « Est-ce qu’avoir de la haine est nécessaire ? Ça va, tout compte fait, me bouffer la vie. » Elle explique vouloir préserver son énergie pour la mémoire de sa fille : « Je préfère ne plus penser à elle. Elle ne le mérite pas. Je préfère penser qu’à ma fille. »

Delphine dit aussi refuser de nommer celle qui a ôté la vie à Lola, soulignant une déshumanisation totale : « Je ne peux pas. Pour moi, je l’ai toujours considérée comme une chose. Le diable, le monstre. Pour moi, il n’y a pas d’autre mot qui peut exister pour elle. » Lors du procès, son regard a croisé celui de Dahbia Benkired ; Delphine en a tiré la même impression glaçante : « Il n’y avait pas d’émotion, il n’y avait rien du tout dans son regard. »

La trace d’une enfant

En revenant sur sa relation avec Lola, Delphine évoque une complicité profonde. Elle décrit une proximité au quotidien : vacances partagées, organisation de la vie familiale, temps de travail — autant de moments qui rendent la perte d’autant plus lourde. « On était très fusionnelles. On était même toujours ensemble. Les vacances, au travail… C’est extrêmement dur pour moi, même si je ne le montre pas souvent. C’est comme si on m’avait arraché une partie de moi-même », confie-t-elle.

L’entretien intégral sera diffusé ce dimanche dans l’émission Sept à Huit sur TF1, où Delphine Daviet témoigne à visage ouvert, cherchant à partager sa douleur et la mémoire de sa fille plus qu’à faire un commentaire juridique sur la peine prononcée. Sa parole, sobre et déterminée, rappelle la réalité humaine derrière les gros titres et les procédures judiciaires.

Notes de contexte : la date de la condamnation — 24 octobre 2025 — et la date de diffusion de l’entretien — 23 novembre — sont mentionnées dans les communiqués et les annonces liées à l’affaire. Les faits établis au moment du procès indiquent que la victime, Lola, avait 12 ans et avait subi des violences avant son meurtre le 14 octobre 2022.

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