L’Amour est dans le pré : deux agricultrices harcelées après l’émission — la production alerte la police et les forme pour limiter le harcèlement

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Diffusée chaque lundi, L’amour est dans le pré rassemble des millions de téléspectateurs, en direct comme en replay. Si le programme séduit par ses rencontres champêtres et ses séquences souvent émouvantes, il expose aussi certains agriculteurs à une visibilité soudaine et parfois intrus ive.

Des visites imprévues et des appels incessants

Cathy, viticultrice et candidate de la saison 15, a raconté lors des 20 ans de l’émission que cette notoriété pouvait entraîner des comportements dérangeants. « Comme je fais de la vente directe, mon numéro est partout et se trouve facilement », a-t-elle déclaré à nos confrères de Télé‑Loisirs.

Après la diffusion de son portrait, elle a reçu des appels lui annonçant des visites impromptues le lendemain. Elle relate aussi une situation plus longue : « J’en ai aussi un qui me harcèle depuis deux ans ». Cathy relativise toutefois l’ampleur du phénomène : « Mais sur quatre millions de téléspectateurs, il y a deux perchés. C’est vraiment très minime ».

La ferme exposition du numéro de téléphone, liée à la vente directe, explique en partie ces intrusions. De manière similaire, Anaïs, candidate de la saison 18, a évoqué un afflux de messages et d’appels : « J’avais beaucoup de SMS et d’appels à toute heure du jour et de la nuit. Les premières semaines et premiers mois, c’était un peu compliqué », confiait-elle dans les pages d’un magazine l’été dernier.

La production, relais et bouclier face aux débordements

Pour faire face à ces situations, la production de L’amour est dans le pré assure un accompagnement des candidats. Cathy indique que, lorsque le harcèlement survient, les candidats peuvent contacter l’équipe de production : « Quand on est harcelé par quelqu’un, on appelle la production et ce sont eux qui s’en chargent. Ils sont toujours là pour nous soutenir ».

L’équipe confirme qu’elle intervient parfois en coordination avec les forces de l’ordre. « Ça nous est arrivé d’appeler la gendarmerie pour déposer une main courante, ou de prévenir la gendarmerie pour dire que quelqu’un était venu à 23 heures chez un agriculteur », explique la production. Ces démarches visent autant à sécuriser les candidats qu’à documenter d’éventuels faits délictueux.

Au‑delà des interventions ponctuelles, la production s’est adaptée sur le long terme. Depuis plusieurs saisons, elle accompagne les agriculteurs en amont pour les préparer à la visibilité soudaine et aux interactions sur internet. Cet accompagnement couvre la gestion des contacts publics et des échanges sur les réseaux sociaux.

Les cas rapportés restent, selon la production et certains candidats, isolés par rapport à l’audience globale. Néanmoins, ils soulignent la réalité d’un basculement rapide entre anonymat et exposition médiatique, surtout lorsque des coordonnées professionnelles sont publiques.

Derrière les images souvent chaleureuses de l’émission, ces témoignages rappellent que la médiatisation comporte des limites et des risques. Les mesures prises par la production visent à limiter les débordements et à protéger la tranquillité des candidats confrontés à une notoriété inattendue.

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