Un coup de tonnerre à quelques jours du sacre
Bangkok, théâtre de la finale de Miss Univers 2026, voit s’agiter ces derniers jours un scandale inattendu qui trouble l’éclat habituel du concours. Selon People, le musicien et membre du jury Omar Harfouch a quitté de manière spectaculaire le panel de juges. Ses publications sur les réseaux sociaux, datées du mardi 18 novembre, ont déclenché une onde de choc dans les coulisses dorées de la compétition.
Dans une série de stories qualifiées d’« incendiaires » par le média, Omar Harfouch dénonce l’existence d’un « jury improvisé » chargé, selon lui, de sélectionner d’avance 30 finalistes parmi les 136 candidates, et ce avant même les défilés préliminaires. Il affirme également que ce comité parallèle serait « composé de personnes ayant un conflit d’intérêts potentiel important en raison de certaines relations [personnelles] avec certaines des candidates à Miss Univers ».
Les accusations détaillées d’Omar Harfouch
Le musicien n’en est pas resté aux stories. Après son départ, il a livré à People un récit plus complet de ses réserves. Il raconte avoir alerté Raul Rocha, présenté comme propriétaire du concours, qui l’aurait rassuré en ces termes : « Ce n’est rien, Omar. Tout ira bien, tu en jugeras. Tu verras ». Malgré ces assurances, Omar Harfouch dit avoir découvert que les juges ne seraient invités à évaluer que les 30 candidates déjà présélectionnées.
Choqué par ce qu’il qualifie de « mascarade », il explique : « Je ne peux pas jouer avec le destin de jeunes filles ». Selon lui, le procédé dénaturerait le principe même d’une compétition fondée sur l’évaluation en direct et sur l’égalité de traitement entre participantes.
Réplique officielle et retrait du juge
Face à ces allégations, l’organisation Miss Univers a démenti formellement. Dans un communiqué publié sur Instagram, l’Organisation a affirmé qu’« aucun jury improvisé n’a été constitué » et assuré que les protocoles officiels restaient « transparents et supervisés ». Ce communiqué a été suivi du retrait, qualifié de « respectueux » par l’organisation, d’Omar Harfouch du jury officiel.
Le ton des échanges reste vif. D’un côté, Harfouch maintient ses accusations et met en avant le risque d’un conflit d’intérêt pouvant entacher le résultat final. De l’autre, l’Organisation insiste sur la légitimité et la supervision de ses procédures. Pour l’heure, aucune preuve publique supplémentaire n’a été produite par l’une ou l’autre des parties dans les éléments rapportés par People.
Réactions des candidates et questionnements
Le retentissement de l’affaire ne se limite pas aux officiels. Une candidate, souhaitant rester anonyme, a confié à People que l’annonce d’une présélection secrète avait été « déchirante » pour plusieurs participantes. Elle ajoute que « plusieurs candidates… se trouvent en situation de conflit d’intérêts », formulation qui alimente l’inquiétude sur l’équité du concours à quelques heures du couronnement.
À l’approche de la finale, une question simple mais lourde de conséquences reste sur toutes les lèvres : Miss Univers 2026 est-elle déjà jouée d’avance ? Le contraste entre le glamour des soirées et les accusations de coulisses transforme la compétition en un enjeu médiatique où la transparence devient centrale.
Dans ce contexte tendu, l’affaire pose des questions institutionnelles plus larges : comment garantir l’impartialité d’un jury dans un événement international où les intérêts privés et les liens personnels sont inévitables ? Et comment l’organisation compte-t-elle répondre aux préoccupations exprimées publiquement par un de ses juges ?
Pour l’instant, les déclarations d’Omar Harfouch et la dénégation officielle sont les éléments publics disponibles. People demeure la source principale citée dans ces révélations. Les prochains jours, marqués par la tenue des dernières étapes de la compétition, devraient être révélateurs pour la crédibilité du concours et pour la manière dont l’Organisation Miss Univers traitera ces allégations.
