À quelques jours de la grande finale de Miss Univers 2025, programmée le 21 novembre à Bangkok, la France vit une participation inédite : quatre candidates tricolores fouleront la scène internationale, une première dans l’histoire du concours. Eve Gilles (Miss France 2024), Célya Abatucci (Miss Martinique), Nourya Aboutoihi (Miss Mayotte) et Ophély Mézino (Miss Guadeloupe) forment un quatuor placé sous les projecteurs. Si chacune attire l’attention, c’est surtout Ophély Mézino qui suscite actuellement le plus de commentaires — pour une raison inattendue.
Une présence française historique
L’édition 2025 de Miss Univers marque un tournant pour la représentation française. Jamais la France n’avait été représentée par autant de candidates au même concours. Ce phénomène s’explique en grande partie par l’évolution des comités ultramarins : désormais titulaires de leurs propres licences, ils peuvent inscrire séparément leurs ambassadrices au volet international.
Parmi les quatre représentantes, les parcours sont variés mais complémentaires. Eve Gilles, sacrée Miss France 2024, porte la vitrine nationale. Célya Abatucci et Nourya Aboutoihi défendent respectivement Martinique et Mayotte, territoires ultramarins dont l’indépendance organisationnelle a rendu possible leur présence séparée.
Ophély Mézino, venue de Guadeloupe, se distingue par une carrière déjà dense dans le monde des concours de beauté : elle a été première dauphine de Miss France 2019, 1re dauphine de Miss Monde 2019 et a été sacrée Miss Europe. Son retour sur la scène des concours internationaux après plusieurs années d’absence en fait l’une des candidates suivies de près par les fans et les médias.
Un moment en maillot qui fait le buzz
Les épreuves préliminaires de Miss Univers sont scrutées par des milliers d’internautes. Lors du défilé en maillot, Ophély Mézino a connu un micro-incident devenu viral : perchée sur des talons très hauts, elle a vacillé brièvement. Ce léger déséquilibre a suffi à provoquer un frisson dans la salle et à déclencher une large diffusion de la vidéo sur les réseaux.
La candidate ne chute pas. En une fraction de seconde, elle récupère son équilibre et poursuit son passage, le visage souriant. Cette réaction immédiate et maîtrisée a été largement saluée en ligne. De nombreux internautes ont loué son sang-froid et son élégance « même dans l’imprévu », soulignant que ce type de contrôle est particulièrement apprécié lors de compétitions où chaque détail compte.
La séquence a rapidement circulé accompagnée de hashtags liés à l’événement, notamment : Swimsuit Competition Miss Universe 2025. Miss Universe Guadalupe 🇬🇵✨. #missuniverse #missuniverse2025 #missuniverseguadeloupe #missuniverseguadeloupe2025. La viralité de la vidéo a renforcé la visibilité d’Ophély, transformant un instant de fragilité en moment de mise en valeur de son professionnalisme.
Un retour inattendu et une flamme ravivée
Ce buzz est d’autant plus notable que le retour d’Ophély Mézino sur la scène des concours internationaux n’était pas prévu. Après son parcours couronné de succès, elle avait pris ses distances pour se tourner vers le mannequinat, les voyages et la création de contenus. Dans une interview accordée à Paris Match, elle expliquait que son objectif initial avait été de représenter la Guadeloupe à l’échelle internationale, mais qu’elle n’envisageait pas Miss Univers car « la Guadeloupe n’avait pas la licence ».
Citée dans cet entretien, Ophély confiait : « Il y avait d’abord l’envie de représenter la Guadeloupe, une île dont je suis fière, un territoire ultramarin, à l’international. […] Je ne rêvais pas de Miss Univers car la Guadeloupe n’avait pas la licence. […] Quand j’ai appris que le comité Miss Univers Guadeloupe avait acheté la licence, ça a provoqué quelque chose en moi que je pensais totalement enfoui. J’en ai tremblé pendant plusieurs heures ». Ce déclic a relancé une motivation qu’elle croyait éteinte.
Le mélange d’expérience, de maîtrise de la scène et d’émotion personnelle rend son parcours médiatique particulièrement attractif en vue de la finale. Le public et les observateurs suivent désormais non seulement les prestations techniques, mais aussi les histoires humaines qui se dessinent en marge du concours.
À quelques jours du verdict, la France dispose d’un contingent inédit et diversifié. Que ce soit par leur parcours ou par les événements qui entourent leurs passages, Eve Gilles, Célya Abatucci, Nourya Aboutoihi et Ophély Mézino portent une visibilité accrue sur la scène internationale. La finale du 21 novembre à Bangkok promet d’être un moment fort pour ces représentantes tricolores, et les yeux resteront rivés sur le spectacle autant que sur les coulisses.
