Entre Franck Gastambide et les animaux, c’est une histoire qui a façonné sa vie et sa carrière. Avant de devenir l’acteur et réalisateur connu du grand public, le comédien de 47 ans a d’abord travaillé comme dresseur de chiens — une passion née à l’adolescence qui l’a conduit, plus tard, jusque sur les plateaux de cinéma.
Des débuts inattendus : dresseur de chiens puis entrée au cinéma
Franck Gastambide raconte qu’il a commencé à s’intéresser aux animaux dès l’âge de 13 ans. « Parce que la majorité des animaux que j’avais en bas de chez moi, c’étaient des chiens de type molosses », confiait-il à l’AFP. Au fil du temps, il se spécialise dans le dressage de chiens dits dangereux, rottweilers et pitbulls notamment.
C’est finalement à 20 ans que le monde du cinéma s’ouvre à lui. Il est alors chargé de dresser les chiens pour le film Les Rivières pourpres de Mathieu Kassovitz. « C’est le début de mon arrivée dans un nouveau monde qui m’était totalement inaccessible, le cinéma », se souvient-il. Ce premier contact avec les plateaux marque le départ d’une carrière qui mêlera, par la suite, réalisation et jeu d’acteur, sans pour autant renier ses racines de dresseur.
Une émotion filmée dans En aparté
La relation de Gastambide aux animaux est revenue sur le devant de la scène lors de son passage dans En aparté, le lundi 17 novembre 2025, à l’occasion du lancement de la troisième saison de Validé. Invité par Nathalie Lévy avec les comédiens Saïdou Camara et Brahim Bouhlel, il a vécu un moment chargé d’émotion quand la présentatrice a posé sur la table une peluche représentant un petit rottweiler.
La séquence, retranscrite dans l’émission, débute par la remarque de Saïdou Camara : « Mais il a qui ce doudou là ? » Puis Nathalie Lévy interroge : « Alors, alors est‑ce que ça vous dit quelque chose messieurs ? » Franck Gastambide répond sans hésiter : « Ouais, moi ça me dit quelque chose, bien sûr. Les animaux. Et un chien en particulier, c’est un petit Rottweiler. »
La présentatrice enchaîne : « Exactement. On pourrait l’appeler Bilbo même, Franck. » Visiblement surpris et ému, le réalisateur réagit : « Oh, mais à qui vous avez parlé, c’est pas possible… Ah ça, c’est pas gentil. »
Le moment devient plus intime lorsque Gastambide explique pourquoi ces animaux comptent tant pour lui. « Bah, en fait, quand on est dernier de la classe, on est en dévalorisation et puis d’un coup on trouve un peu d’amour dans le regard des animaux en fait. Il s’avère qu’en bas de chez moi les animaux qui avaient, ils ressemblaient à ça. Ils ressemblaient à des Rottweilers, ils ressemblaient à des Pitbulls et eux ne me jugeaient pas. Il n’y avait pas besoin de diplôme pour essayer de les comprendre », confie-t-il, la voix parfois brisée.
Il rappelle aussi son rôle initial sur les plateaux : « Pour les gens qui ne le savent pas, je rentre dans le cinéma en étant dresseur d’animaux, dresseur de chiens pour le cinéma. » Ce lien, insiste-t-il, a orienté sa vie : comprendre et communiquer avec les animaux l’a amené à une expertise recherchée et, pour une part, à la reconnaissance professionnelle.
Plus que des anecdotes de carrière, ces confidences dévoilent la place affective des animaux dans son parcours. Selon lui, le contact avec ces chiens a non seulement permis de trouver une forme d’estime personnelle, mais aussi d’acquérir une compétence qui lui ouvrira des portes dans le milieu du cinéma.
L’épisode complet du nouveau numéro d’En aparté est diffusé le lundi 17 novembre 2025 à partir de 20h30 sur Canal+. Un extrait de l’émission a par ailleurs été partagé via Instagram.


