Depuis maintenant deux ans, Sébastien Cauet conteste la totalité des allégations portées à son encontre. Malgré l’ombre de l’affaire d’abus sexuels qui le vise, l’animateur peut s’appuyer sur le soutien affiché de son épouse, Nathalie Dartois, qu’il a demandée en mariage cet été.
Un retour à l’antenne salué par les audiences
Sur le plan professionnel, la situation semble s’améliorer. De retour sur Europe 2, Cauet enregistre des audiences jugées solides selon Médiamétrie : ces chiffres ont même conduit la direction de la station à envisager de lui confier, dès le 1er décembre prochain, la tranche des après-midis. Une co-diffusion du morning sur CSTAR est également à l’étude.
Ces perspectives de programmation ne font toutefois pas disparaître les procédures judiciaires en cours. L’animateur et son entourage restent mobilisés pour contester les accusations et protéger leur vie privée.
Nouvelle plainte pour divulgation et mise en danger
Selon Le Parisien, Sébastien Cauet, son épouse Nathalie et leur avocate, Me Jade Dousselin, ont déposé une nouvelle plainte contre la principale accusatrice surnommée « Julie ». Le couple reproche à cette jeune femme d’avoir « violé le secret de l’instruction » et d’avoir « divulgué les données personnelles » de Nathalie Dartois et de sa fille, mineure, des faits qui, d’après la plainte, auraient pu les mettre en danger.
Le 14 octobre dernier, Sébastien Cauet et Nathalie se sont rendus à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) à Paris pour être entendus pendant toute une après-midi. Ils ont ensuite déposé un complément de plainte, dénonçant des appels masqués au cours desquels une voix aurait été trafiquée, appels qu’ils attribuent à la même personne.
Selon les éléments rapportés par la presse, Julie aurait diffusé dans des échanges privés sur X des pièces liées à sa propre plainte. Cette dernière a été déposée le 18 novembre 2023 pour « viol » ; trois autres plaignantes se seraient ensuite manifestées et une information judiciaire visant des « viols et agressions sexuelles sur mineures » a été ouverte.
Dans un message cité par la presse, l’accusatrice aurait écrit : « J’ai quelques éléments en photo. Normalement je n’ai pas le droit (…) Je t’en supplie, je te fais vraiment confiance cela reste vraiment entre nous ». Toujours selon les comptes rendus, elle aurait aussi communiqué à un interlocuteur l’adresse du domicile de Nathalie Dartois, ainsi que son numéro de téléphone et son adresse mail.
Accusations de « doxing » et procédures parallèles
Pour Me Jade Dousselin, ce comportement s’apparente à du « doxing » — la divulgation intentionnelle de données personnelles — et vise, selon elle, à importuner le quotidien de l’entourage de l’animateur. La nouvelle plainte se fonde sur cette intrusion prétendue dans l’intimité et sur la violation du secret de l’instruction.
Ce n’est pas la première action judiciaire initiée par l’animateur. Le dossier comporte d’autres volets : une autre personne mise en cause doit prochainement être jugée. Elle est notamment accusée d’avoir tenté d’extorquer 30 000 euros à Sébastien Cauet en échange de son silence. L’animateur avait alors déposé plainte immédiatement.
Les procédures en cours et les révélations rapportées par la presse alimentent un climat juridique et médiatique tendu autour de l’animateur. Si son retour sur les ondes est salué par des audiences favorables, le volet judiciaire reste actif et susceptible d’évolutions à court terme.


