À 82 ans, Salvatore Adamo poursuit une carrière créative et publie un nouvel album de 25 chansons, disponible ce vendredi 14 novembre 2025. Invité jeudi soir de l’émission C à Vous, l’auteur de Panorama est revenu sur ce projet intitulé « Des nèfles et des groseilles », sur sa santé récente et sur une particularité de son inspiration : elle le réveille la nuit.
Un album de 25 titres et une énergie intacte
Salvatore Adamo, dont la carrière s’étend sur plusieurs décennies, a présenté son nouvel opus lors d’un passage chez Anne‑Élisabeth Lemoine. Le chanteur a confirmé la sortie d’un disque composé de 25 pistes et a évoqué les étapes qui l’ont conduit à rassembler ces chansons.
Il a également abordé des sujets plus personnels. Après quelques soucis de santé et un récent déplacement au Chili, Adamo affirme être revenu en pleine activité créative. Il précise qu’il possède encore « une centaine de chansons » en réserve, preuve d’une production prolifique qui nourrit son nouvel album et ses projets futurs.
Le don nocturne qui écourte les nuits
Interrogé sur son rapport à l’écriture, le chanteur a décrit un phénomène récurrent : l’inspiration qui le tire du sommeil. Anne‑Élisabeth Lemoine a résumé le constat en observant : « Vous êtes inspiré tout le temps. Limite, c’est une prison cette inspiration. Ça vous réveille la nuit. Enfin, vous en êtes prisonnier, je veux dire. »
Adamo a confirmé ce mécanisme singulier. « Donc, je me suis dit : ‘Il faut plus que tu en écrives parce que tu n’auras pas le temps de les chanter’. Donc, je vais me coucher avec ça. Et les chansons me réveillent. Elles viennent de je ne sais où », a‑t‑il expliqué. Pour ne pas perdre ces idées nocturnes, il garde « un petit enregistreur au pied du lit » et note ou enregistre les mélodies dès leur apparition.
Le lendemain matin, il réécoute ces captures et juge si l’éveil valait la peine. « Le lendemain matin, j’écoute. Et je me dis : ‘c’est pour ça que tu t’es réveillé ?’. Et des fois, des fois, ça valait la peine », a‑t‑il confié, admettant que certaines trouvailles nocturnes deviennent effectivement de véritables chansons.
Confession amusée : la « chanson volée » qui était un rêve
Au cours de l’émission, Adamo a aussi partagé une anecdote qui a surprit la présentatrice. « Vous savez qu’il m’est arrivé, vous allez être choqués. De voler une chanson ! », a‑t‑il lancé, déclenchant l’interrogation d’Anne‑Élisabeth Lemoine : « Ha bon ? À qui ? »
Le chanteur a raconté s’être un jour arrêté à la Gare du Nord où « il y a deux ou trois pianos ». Selon son récit, il se serait arrêté devant un trio qui jouait et aurait retenu une belle mélodie, qu’il aurait ensuite travaillée. Mais il a très vite dissipé la tension en précisant la nature onirique de l’épisode : « Mais c’était un rêve ». Quand la présentatrice a demandé : « Donc, vous n’avez rien volé, en fait ? », Adamo a conclu sur un ton amusé : « Mais non, je plaisantais. Sinon, je ne l’aurais pas dit. »
Cette plaisanterie illustre la façon dont l’artiste mêle vécu, imagination et autodérision. Elle souligne aussi la confiance d’Adamo dans son inspiration, qui peut surgir partout, qu’elle soit réelle ou rêvée.
Sans annoncer de tournée ni de dates précises liées à ce nouvel album durant l’entretien, Salvatore Adamo est apparu en forme et toujours guidé par une curiosité créative qui l’accompagne de nuit comme de jour.


