La 74e édition du concours Miss Univers se tiendra le 21 novembre au nord de Bangkok. Parmi 127 candidates venues du monde entier, Eve Gilles, élue Miss France 2024, porte les espoirs tricolores. La Française, originaire de Dunkerque, rêve de succéder à Iris Mittenaere, dernière représentante de la France sacrée en 2016.
Une cérémonie d’ouverture remarquée
Lors de la cérémonie d’ouverture, chaque Miss doit crier son nom et son pays face au jury et au public. Cette séquence, devenue virale chaque année, suscite souvent rires et commentaires sur les réseaux sociaux. La prestation d’Eve Gilles, âgée de 22 ans, n’a pas été de celles qui font polémique : elle s’est présentée avec calme et assurance.
La performance a d’ailleurs été largement partagée en ligne. Sur le compte TikTok de l’organisation locale, Officialmuth (Miss Universe Thailand), la vidéo de présentation d’Eve Gilles a atteint 10,6 millions de vues. À ce stade, 650 000 personnes ont liké son passage sur scène, selon les mêmes publications. Ces chiffres la placent nettement devant certaines concurrentes, mais d’autres participantes enregistrent aussi des audiences impressionnantes, avec par exemple Miss Israël à 8,5 millions, Miss Sénégal à 6,2 millions et Miss Turquie à 6 millions de vues. La Chine dépasse les 2 millions, la Grèce figure autour de 600 000 vues.
Une préparation millimétrée et des soutiens inattendus
Avant son départ pour la Thaïlande, Eve Gilles a expliqué à Paris Match comment elle s’était préparée pour cet instant précis. « Je ne suis pas quelqu’un qui a pour habitude de faire porter sa voix assez fort, qui va crier au quotidien. Je me suis entraînée en salle de danse, pendant mes cours de catwalk, pour éviter les petits couacs », a-t-elle confié.
Elle a aussi pu compter sur l’aide de ses anciennes camarades de l’émission Danse avec les Stars (DALS). « Pour rigoler, Julie Zenatti et Lenie m’ont donné une sorte de cours pour apprendre à crier ‘France’ le mieux possible. J’ai pris un maximum leurs conseils, elles étaient les mieux placées pour m’aider », a-t-elle ajouté. Selon la Miss, cet entraînement a porté ses fruits : sa voix est parvenue à se faire entendre sans avoir à hurler, une « prouesse technique » saluée par certains commentaires en ligne.
La présence de personnalités issues du monde de la chanson ou de la télévision pour conseiller une candidate n’est pas inédite, mais reste une anecdote appréciée des médias people. Ici, l’appui de figure connues a été présenté comme un soutien informel et amical, sans indication d’un entraînement professionnel vocal intense.
Audience et spéculations : prudence
Les chiffres de visibilité sur les réseaux sociaux alimentent naturellement les spéculations sur les chances de victoire d’une candidate. Certains médias, comme Télé Loisirs, ont souligné que la vidéo d’Eve Gilles a été vue « vingt fois plus » que celle de certaines rivales sur certains comptes. Ces comparaisons traduisent un engouement numérique, mais elles ne sont pas des indicateurs définitifs du résultat final du concours.
Le vote et les décisions des jurés tiennent compte de nombreux critères, durant l’ensemble des épreuves. L’audience sur TikTok ou Instagram reflète surtout l’intérêt du public et la circulation virale d’une séquence, et non une prédiction scientifique de la victoire.
En France, la soirée de Miss Univers sera diffusée sur Paris Première dans la nuit du 20 au 21 novembre. Le duo de commentateurs sera composé de Sylvie Tellier et de François Pier Pélinard-Lambert. Les téléspectateurs français pourront ainsi suivre la prestation d’Eve Gilles et le déroulé de la finale en direct ou en différé, selon la programmation.
À moins de la date fatidique, l’exposition médiatique et les chiffres sur les réseaux sociaux continueront d’alimenter les conversations. Reste à voir si cette visibilité se traduira, le 21 novembre, par la consécration tant espérée pour la représentante française.


