Gad Elmaleh et la pub LCL Moi, Gad : retour sur le bad buzz de 2014 et son cachet dévoilé, largement supérieur à 600 000 €

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En 2014, une publicité pour la banque LCL a laissé une trace durable dans l’image publique de Gad Elmaleh. Le spot, centré sur le slogan « Je rêve d’une banque qui soit faite spécialement pour moi. Moi, Gad », mettait en scène l’humoriste semblant jouer un sketch devant un faux public hilare. Très vite, cette campagne a déclenché une vague de critiques et de moqueries sur les réseaux sociaux, au point de constituer un véritable bad buzz pour l’artiste.

Un slogan mémorable mais mal reçu

La publicité a été largement reprise et détournée par les internautes, qui ont jugé le ton et la mise en scène maladroits. Gad Elmaleh, interrogé à plusieurs reprises après l’affaire, a reconnu que le retentissement avait été négatif et durable. Il a notamment expliqué avoir refusé une seconde vague de spots lorsque LCL lui en a proposé la réalisation, comme il l’a raconté à TV Mag : « Pour la petite histoire, vu l’augmentation du nombre de clients pour la banque, celle-ci m’avait proposé une seconde vague de publicités. J’ai décliné. »

Le refus de renouveler l’opération a marqué la volonté de l’artiste de préserver son image après la polémique, alors qu’il était encore sous le feu des critiques.

Un cachet important, et une franchise assumée

Invité de l’émission Coloscopie animée par Laurent Baffie, Gad Elmaleh est revenu sur ce chapitre avec une franchise qui a attiré l’attention. Interrogé sur le fait d’avoir accepté la publicité malgré les risques pour sa réputation, il a répondu sans détour : « Bah non, je ne l’aurais pas fait. » Puis, admettant la motivation financière, il a dit l’avoir fait « pour l’argent ». Lors de cet échange, Laurent Baffie a posé la question du montant perçu, lançant des interjections : « Six cent mille ? Plus. Par jour ? Par personne ? », la formulation de la conversation laissant entendre que la somme dépassait les 600 000 €.

Sur les réseaux, un tweet relayant l’extrait de l’entretien résume le propos : « 🇫🇷💶 Gad Elmaleh : « J’ai fait la publicité LCL pour l’argent : beaucoup plus que 600 000 €. » pic.twitter.com/eVxrhqF2If ».

Gad n’a pas masqué la réalité : un cachet conséquent a guidé son acceptation, et il le reconnaît sans détour, ce qui alimente la lecture publique d’un choix pragmatique face à une offre lucrative.

Un avertissement familial et les regrets publics

L’artiste a aussi évoqué le rôle de sa famille dans cette histoire. Lors de l’émission, il a raconté que sa sœur avait été la seule à exprimer des réserves au moment de la projection du spot : « On montre le film à tout le monde. Il y a une seule personne qui a dit : ‘Euh… Ça ne va pas, là ?’, c’est ma sœur. Elle dit : ‘Vous allez diffuser ça ?’ ». Selon lui, elle avait compris instinctivement que le rendu serait mal perçu. Gad rapporte encore sa propre réaction initiale, hésitante : « ‘Comme disent les jeunes, c’est cringe’. Moi, je dis : ‘Ouais, non, bof’. Non, c’est sympa. Le banquier, tout le monde. Et ça sort. Et là, je me prends, mais une rafale, quoi. C’est l’enfer. »

L’onde de choc s’est traduite par des rencontres gênantes avec des fans, qui l’interpellaient dans la rue pour demander des explications. Il se souvient de remarques du type : « ‘Je vous aime énormément, mais je veux comprendre parce que là, j’ai pas compris là’ », citant cet échange avec une pointe d’humour et de résignation.

Retour sur la leçon et place à la décontraction

Aujourd’hui, Gad Elmaleh, qui avait 54 ans au moment des confidences rapportées ici, aborde ce chapitre avec du recul. Libéré par la désacralisation de l’épisode, il semble plus à l’aise pour en parler publiquement et reconnaître ses erreurs de jugement, tout en assumant la motivation financière qui l’a poussé à participer à la campagne.

L’affaire illustre la tension qui existe pour les personnalités entre opportunités commerciales lucratives et préservation de leur capital d’image. Dans le cas présent, la conséquence immédiate — une campagne moquée et un appel au retrait de la suite — a suffi à convaincre l’artiste de ne pas réitérer l’expérience.

Mentionnée dans plusieurs médias au fil des années, cette polémique demeure un exemple souvent cité lorsque l’on évoque les pièges de la publicité pour les stars du spectacle.

Society News

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