Jean-Jacques Goldman a fait une rare prise de parole publique ce mardi 11 novembre 2025, à l’occasion de l’Armistice de 1918 et du centenaire de l’association du Bleuet de France. L’auteur-compositeur-interprète, peu habitué aux apparitions médiatiques — sa dernière présence à la télévision remontant à 2016, lors d’un concert avec la troupe des Enfoirés — a choisi ce jour symbolique pour sortir de son silence et adresser un message manuscrit aux Français.
Un message manuscrit dévoilé par France Info
Le texte, révélé par nos confrères de France Info, résonne comme un rappel solennel de l’importance des forces armées et des personnels de sécurité. Dès l’introduction, Jean-Jacques Goldman écrit : « Pas de paix sans gardien, ni liberté sans soldat ». Plus loin, il souligne que « Nous avons peut-être eu tendance à l’oublier, mais l’actualité nous le rappelle dramatiquement chaque jour. Il me semblait important de montrer notre reconnaissance envers nos armées, ses blessés et plus généralement avec toutes les forces de sécurité qui nous protègent au quotidien ».
À 74 ans, l’artiste, connu pour sa discrétion, adopte un ton mesuré et reconnaissant. Sa prise de parole intervient dans un contexte où il s’est fait rare depuis près d’une décennie à la télévision, laissant chaque intervention publique prendre une portée particulière auprès du grand public.
Ambassadeur du Bleuet de France et auteur d’une chanson dédiée
Jean-Jacques Goldman a accepté d’être l’ambassadeur du Bleuet de France pour le centenaire de l’association. En plus du message écrit, il a composé un titre spécialement pour l’événement, intitulé « On sera là », et soutient la diffusion du clip lié à cette chanson. Le geste vise à accompagner la sortie du clip et à attirer l’attention sur les actions de l’association.
Le Bleuet de France intervient auprès d’un public précis et vulnérable : anciens combattants, veuves de guerre, pupilles de la Nation, soldats blessés en opérations de maintien de la paix et victimes du terrorisme. En acceptant ce rôle d’ambassadeur, Jean-Jacques Goldman met sa notoriété au service d’une cause consacrée au soutien et à la réparation, ce qui explique l’écho médiatique de son engagement.
Sa collaboration avec l’association s’inscrit dans la continuité d’un artiste engagé, mais resté jusqu’ici très discret quant à ses apparitions publiques. Le choix de la date du 11 novembre donne une dimension symbolique forte à son soutien.
Un retour discret mais symbolique
La prise de parole de Jean-Jacques Goldman peut être lue comme un retour ponctuel, ciblé sur une cause précise plutôt qu’un retour médiatique général. Sa filiation est également rappelée : il est le père de Michaël Goldman, connu pour être le directeur de la Star Academy. Cette information, souvent mentionnée, situe l’artiste dans un contexte familial lié au monde du divertissement, sans pour autant modifier la portée de son engagement sur le plan civique.
Le texte manuscrit et la chanson « On sera là » constituent les éléments concrets de cette intervention publique. Ils permettent à Jean-Jacques Goldman d’exprimer une reconnaissance envers les forces qui protègent la nation, tout en apportant un soutien financier et symbolique via l’association du Bleuet de France.
Sans faire de statement politique, l’artiste privilégie un message d’unité et de gratitude. Sa discrétion passée rend chaque mot plus remarqué ; son engagement auprès du Bleuet de France s’inscrit ainsi dans une logique de soutien aux victimes et aux familles touchées par la guerre et le terrorisme.
La diffusion du message par France Info et la sortie du clip de « On sera là » devraient relancer l’attention du public sur le centenaire de l’association et sur ses missions. Jean-Jacques Goldman, à travers cet acte, choisit d’être présent là où la mémoire et la solidarité sont au cœur des commémorations.


