Le 11 novembre a pris des allures de soulagement pour Nicolas Sarkozy. Après vingt jours de détention à la prison de la Santé, l’ancien président a quitté sa cellule et regagné son domicile parisien dans l’après‑midi, entouré de sa famille.
Libération après vingt jours à la Santé
La décision de la Cour d’appel, rendue la veille, a permis à Nicolas Sarkozy de sortir d’une cellule de 9 m² où il disait vivre « un cauchemar ». Sa libération a eu lieu aux alentours de 15 heures, selon les informations rapportées par la presse.
Condamné à cinq ans de prison pour « association de malfaiteurs », l’ancien chef de l’État a immédiatement regagné son appartement du XVIe arrondissement. Sur place, Carla Bruni, son épouse, et leur fille Giulia, âgée de 14 ans, l’attendaient pour l’embrasser. Son fils Jean lui a rendu visite le lendemain de sa sortie, précise Paris Match.
Premiers instants dehors : jogging et déjeuner
Les premiers gestes de liberté ont été largement couverts par la presse people. Toujours selon Paris Match, l’homme de 70 ans a repris « son traditionnel jogging » près de chez lui le matin suivant, avant de se rendre au restaurant Le Flandrin, un établissement huppé situé non loin de son domicile.
Une vidéo partagée par nos confrères montre Nicolas Sarkozy amaigri, avançant la tête haute aux côtés de Carla Bruni. Ce déjeuner a probablement été perçu comme une parenthèse bienvenue, loin des repas peu appétissants qui lui ont été servis derrière les barreaux.
Sous contrôle judiciaire et contraintes
Sa libération est assortie de mesures strictes. Placé sous contrôle judiciaire, l’ancien président ne peut pas quitter le territoire français. Il lui est également interdit d’entrer en contact avec Gérald Darmanin, qui s’était rendu à la prison pour lui rendre visite, d’après les comptes rendus médiatiques.
Privé de liberté effective mais libre de ses mouvements à domicile, Nicolas Sarkozy doit en outre se préparer au procès en appel, attendu au printemps prochain. C’est ce qu’il a déclaré, affirmant vouloir « prouver mon innocence » lors de cette procédure.
Projets personnels et réponses aux soutiens
Durant sa détention, l’ancien président a reçu de nombreuses lettres. Son entourage avait assuré qu’« aucune lettre ne restera sans réponse ». Il compte prendre le temps de répondre à ces messages, tout en se consacrant à la préparation juridique de son appel avec ses avocats.
La veille de son incarcération, Nicolas Sarkozy confiait à Paris Match son désir d’écrire un nouveau livre. « J’ai le titre en tête. Le reste, je l’ignore. Je suis mon premier lecteur », avait‑il dit. Ce projet littéraire semble s’inscrire parmi ses occupations pour les prochains mois.
Points de détail et remarques rapportées par la presse complètent le tableau : une apparence amaigrie, un maintien droit et serein lors de ses premières sorties, et la proximité immédiate de sa famille pour l’accueillir. Les événements des derniers jours marquent l’ouverture d’un nouveau chapitre pour l’ancien chef de l’État, entre obligations judiciaires et vie privée retrouvée, du moins provisoirement.


