Le président de l’organisation Miss Univers, Raul Rocha, a annoncé la fin de la collaboration avec Nawat Itsaragrisil, figure majeure du concours Miss Grand International. Cette décision intervient après un incident survenu lors d’un événement préparatoire diffusé en direct peu avant la 74e édition de Miss Univers, programmée le vendredi 21 novembre à Pak Kret, en Thaïlande.
Un dérapage en direct qui fait basculer la préparation
Selon plusieurs médias étrangers, l’altercation oppose Nawat Itsaragrisil à Fatima Bosch, connue sous le titre de Miss Mexique. Durant une réunion retransmise à la télévision, Nawat aurait reproché publiquement à la candidate de ne pas avoir participé à une activité promotionnelle. Toujours d’après ces comptes rendus, il l’aurait traitée de « stupide » et aurait demandé que la sécurité procède à son expulsion.
Face à ces propos et à la décision d’écarter la candidate, plusieurs concurrentes auraient manifesté leur indignation en quittant la salle pour soutenir leur consœur. La scène, jugée humiliante par des observateurs, a rapidement suscité une onde de choc au sein de l’organisation et parmi les participantes.
Réaction officielle et conséquences annoncées
Raul Rocha, président de Miss Univers, a réagi par communiqué. Il a qualifié le comportement rapporté de « contradictoire avec les valeurs de Miss Univers », en rappelant que le concours met en avant le respect, la dignité et la sécurité de toutes les candidates. Dans ce même communiqué, il a annoncé que la participation de Nawat Itsaragrisil à l’organisation du concours allait être réduite.
Concrètement, la direction a indiqué qu’il ne participerait à aucun événement officiel lié au concours jusqu’à la cérémonie du 21 novembre. Le message traduit la volonté de l’organisation d’éviter toute nouvelle confrontation entre Nawat et les candidates.
Le communiqué soulève toutefois une légère ambiguïté entre l’annonce initiale — présentée comme une fin de collaboration — et la restriction de participation précisée ensuite. Les éléments publics disponibles indiquent que, pour l’instant, la présence de Nawat est simplement limitée aux apparitions officielles.
Préparatifs perturbés et manifestations de solidarité
Afin de prévenir d’autres tensions, plusieurs événements préparatoires ont été annulés. Parmi eux figure une cérémonie de remise d’écharpes, qui devait se tenir ce week-end et a été reportée par les organisateurs. Parmi les concurrentes citées dans le contexte des préparatifs figurent notamment Eve Gilles, pour la France, et Ophély Mézino, pour la Guadeloupe.
La suspension des événements traduit la prudence des organisateurs, soucieux de préserver le bon déroulement du concours à quelques jours de la finale. Elle illustre aussi la sensibilité accrue autour des comportements des figures influentes du milieu des concours de beauté.
Silence relatif sur les réseaux sociaux
Sur son compte Instagram, où il est suivi par près de deux millions de personnes, Nawat Itsaragrisil n’a pas publié de réaction directe au moment des premiers retours médiatiques. Il continue toutefois de partager plusieurs vidéos en lien avec Miss Univers, selon les publications observées.
Du côté de la candidate visée, Fatima Bosch, et des autres participantes ayant quitté la salle, les déclarations publiques restent mesurées dans les premiers jours qui ont suivi l’incident. Les médias étrangers qui ont relayé l’affaire s’appuient sur des témoignages et des images de l’événement retransmis, mais la version complète des faits n’a pas été formellement confirmée par toutes les parties impliquées.
À quelques jours de la cérémonie à Pak Kret, la direction de Miss Univers a choisi de marquer une séparation nette entre la compétition et la polémique. Reste à voir si d’autres mesures disciplinaires seront prises une fois l’enquête interne — si elle est engagée — rendue publique.


