Ce vendredi 7 novembre, les téléspectateurs de TF1 découvriront un nouveau prime de la Star Academy présenté par Nikos Aliagas. À 56 ans, l’animateur est l’un des visages historiques du programme depuis la victoire de Jenifer en 2002, tandis que le corps professoral a, lui, connu de multiples renouvellements au fil des saisons.
Des professeurs marquants qui ont laissé leur empreinte
Plusieurs noms restent associés au succès de l’émission : Kamel Ouali, Armande Altaï, Matthieu Gonet, Oscar Sisto ou encore Richard Cross. Ce dernier a occupé le poste de professeur de chant durant les saisons 5, 6 et 7. Son aventure avec le programme de TF1 s’est officiellement arrêtée en 2008 et, depuis, il s’est fait plutôt discret dans les médias.
Un témoignage rare sur France 2
Pourtant, le 6 novembre, Richard Cross est revenu sur le devant de la scène en acceptant de témoigner sur le plateau de Ça commence aujourd’hui, présenté par Faustine Bollaert sur France 2. Le thème de l’émission était : « Personnalités : pourquoi ont-elles fait le choix de cacher leur maladie ? », un sujet sensible auquel l’ancien coach du château a répondu avec franchise.
Face à l’animatrice, Richard Cross a raconté qu’il avait appris, dans les années 1980, qu’il était séropositif. Dans un premier temps, les médecins lui auraient donné six mois d’espérance de vie, un diagnostic qui l’a profondément marqué, même s’il n’était pas immédiatement atteint de symptômes.
Par la suite, les choses se sont aggravées. « Un jour Jean‑Michel Jarre m’appelle pour me demander de venir chanter à la Tour Eiffel et au moment où tout cela se passe, je commence à cracher du sang. Donc je sors du spectacle, j’ai des faiblesses et je crache du sang », a relaté Richard Cross sur le plateau.
Pensant d’abord à un problème dentaire, il consulte un praticien. Le diagnostiqueur est brutal : « Il me dit : ‘Je pense que vous avez un cancer’, comme ça. Il me demande si je suis séropositif, et me dit qu’alors c’est effectivement ça. » Selon ses propos, il a alors cumulé deux pathologies liées au sida parmi trois : un cancer de la bouche et une cachexie, perte de poids sévère — « chaque semaine je perdais un kilo. On aurait dit que je m’étais évadé d’un camp de concentration », a-t-il confié sans filtre.
Un épisode de désespoir et un revirement inattendu
Totalement déboussolé par ce diagnostic et par l’état de santé qui s’aggravait, Richard Cross a évoqué un passage particulièrement sombre. Un soir de Noël, il a dit avoir décidé de mettre fin à ses jours et s’être préparé à se défenestrer. Mais au moment de sauter, le vertige l’a pris : « Au moment de sauter, j’ai le vertige et je ne peux pas. C’est ça qui va me sauver. »
Cette révélation a été suivie d’informations plus optimistes concernant sa vie actuelle. Bien qu’il soit rare à la télévision, Richard Cross continue de travailler dans la musique. Interrogé par nos confrères de Télé Loisirs, il a indiqué qu’il s’occupe désormais « de la formation des coachs », signant une évolution de carrière tournée vers la transmission.
Son témoignage, livré avec une grande franchise, rappelle la trajectoire chaotique que peuvent connaître certains artistes confrontés à la maladie et à la stigmatisation. Il illustre aussi la longévité de personnalités que le public croyait parfois oubliées, et leur capacité à se réinventer loin des projecteurs.
Mentionnés dans cet article : TF1, Star Academy, Nikos Aliagas, Jenifer, Kamel Ouali, Armande Altaï, Matthieu Gonet, Oscar Sisto, Richard Cross, Ça commence aujourd’hui (France 2), Faustine Bollaert, Jean‑Michel Jarre, Télé Loisirs.


