Devenue une figure familière des plateaux et des réseaux sociaux, Clara Morgane — de son vrai nom Emmanuelle — a passé sa jeunesse sous l’objectif des photographes. Née à Marseille, elle prend la pose pour la première fois à douze ans et entame une carrière de mannequin dans les années 1990, avant de bifurquer au début des années 2000 vers le cinéma pour adultes. Si cette période l’a souvent définie aux yeux du public, elle n’a duré qu’environ deux ans et a surtout contribué à sa notoriété.

Après cette parenthèse, la trentenaire devenue quadragénaire a diversifié son parcours : animatrice pour Canal+ avec Le journal du hard, puis visage de programmes sur NRJ12, chanteuse et participante à plusieurs émissions populaires comme Les Anges de la téléréalité, Danse avec les stars — où elle a été partenaire de Maxime Dereymez — et Le meilleur pâtissier. Elle a aussi fondé un cabaret à son nom et mené une carrière multiple mêlant médias et spectacles.

La confidence post-40 ans : un burn-out dévoilé

Le 5 novembre, la mère de famille a choisi Instagram pour faire une confidence importante à sa communauté. Face caméra, Clara Morgane a expliqué : « Vous êtes nombreux à avoir remarqué l’évolution de mes posts, de mes centres d’intérêt en général et je voulais vous raconter les coulisses de cet avancement ». Elle a ensuite révélé l’épisode difficile qui a précipité ce changement de cap.

« Il y a quatre ans, j’ai fait un burn-out : l’épuisement, l’allusion au feu, l’impression de se consumer littéralement de l’intérieur, d’être arrivée au bout d’un cycle. Je pense que je suis très loin d’être la seule à vivre cet événement », a-t-elle déclaré. Cette formulation relie l’épreuve à son passage au-delà de ses quarante ans et rend compte d’une remise en question profonde plutôt que d’un simple épuisement ponctuel.

L’ex-actrice et animatrice confie que ce burn-out a laissé des traces mais aussi ouvert la voie à une reconstruction. Radicale sur certains aspects de sa vie publique, elle a expliqué vouloir désormais donner davantage de sens à son quotidien et à ses activités. Ce témoignage souligne la fragilité possible derrière une image médiatique souvent lumineuse.

Reconstruction et nouveaux objectifs : le virage « féminin sacré »

Pour Clara Morgane, la chute a été le point de départ d’un travail de reconstruction. « C’est au moment où on se sent brisés en mille morceaux, au sol, qu’on a l’occasion de se reconstruire, de reconstituer le puzzle d’une tout autre façon », a-t-elle affirmé lors de son intervention sur Instagram. Elle dit aujourd’hui se sentir « beaucoup plus en phase avec la réalité, avec l’amour, ouverte à le recevoir, plus ancrée aussi ».

Pour parvenir à cet état, la star énumère plusieurs pratiques et influences : « le yoga, la respiration, le tantra, mes lectures, la psychanalyse, les voyages ». Ces approches mêlent bien-être corporel, travail intérieur et expériences personnelles. Clara explique vouloir partager ce chemin avec d’autres et a commencé à organiser des retraites axées sur ce qu’elle appelle le « féminin sacré ».

« J’ai envie d’amener avec moi celles et ceux qui me comprendront et c’est pour ça que j’organise des retraites de féminin sacré. La sororité m’a énormément aidée et je pense que ça peut aider beaucoup de femmes », a-t-elle ajouté. Elle a précisé des dates pour ses prochains rendez-vous : « la prochaine aura lieu du 1er au 5 juin. J’en organise une autre à Bali, ce sera autour du 17 mai. Et pour les couples, j’organise également des retraites. La prochaine aura lieu en Thaïlande ». Ces annonces confirment un recentrage sur des activités à la fois personnelles et payantes, orientées vers le bien-être et la transmission.

Sur Instagram, la publication était accompagnée d’images et d’un message direct à sa communauté, rappelant que sa transformation est autant intime que publique. Clara Morgane apparaît aujourd’hui moins attachée à la provocation d’autrefois et davantage à la construction d’un projet de vie cohérent avec ses nouvelles priorités.

Restent les questions sur la manière dont cette évolution sera perçue par son public et sur l’équilibre entre dimension spirituelle et activité commerciale. Pour l’heure, la principale information est factuelle : après un burn-out survenu il y a environ quatre ans, la femme de 44 ans affirme avoir amorcé une reconstruction guidée par des pratiques de bien-être et par l’organisation de retraites, dont plusieurs dates ont déjà été annoncées.