Le ton est monté ce mercredi 5 novembre 2025 sur le plateau de TBT9. Au cœur du débat : la question de savoir si des personnalités publiques auraient dû réagir après l’accident tragique qui a coûté la vie au jeune Mathis à Lille. Parmi les chroniqueurs, Géraldine Maillet a pris une position tranchée, se démarquant de la majorité de ses collègues en estimant que des réactions publiques n’étaient pas nécessaires — sans toutefois épargner certaines célébrités qu’elle critique ouvertement, comme Omar Sy.
Une critique ciblée contre Omar Sy
Sur le plateau, Géraldine Maillet a notamment évoqué le comédien et star internationale en des termes vifs. « Chez Omar Sy, le tweet est politique », a-t-elle déclaré, ajoutant : « À chaque fois qu’il a des prises de position, c’est en gros : ‘je me sens moins en sécurité en France qu’aux États-Unis’. »
La chroniqueuse a amplifié sa critique en élargissant son propos à la question de l’instrumentalisation des institutions : « Il y a toujours une instrumentalisation de la police qui est raciste en France. C’est dégueulasse et ça me gêne », a-t-elle lancé.
Ces remarques s’inscrivent dans une tension déjà perceptible entre Maillet et l’acteur. En octobre 2023, la chroniqueuse avait déjà critiqué l’absence de réaction publique d’Omar Sy après les attentats en Israël. À l’époque, elle avait qualifié ce silence de « dégueulasse » et d’un « manque de courage », s’interrogeant sur la présence de l’acteur — « je ne sais pas où il est là, en train de tourner une série pour Netflix aux États-Unis ou je ne sais pas où il vit… » — et rappelant ses précédentes prises de position publiques sur la lutte contre le racisme.
L’absence de réaction de Kylian Mbappé évoquée
Outre Omar Sy, Géraldine Maillet a aussi pointé l’attitude d’autres figures publiques. Elle a ainsi évoqué Kylian Mbappé : « Je pense qu’il veut être tranquille. Il ne veut plus être un citoyen engagé, en tout cas plus sur Twitter. »
La chroniqueuse laisse entendre que certains grands noms préfèrent se tenir à l’écart des débats publics sensibles. Son intervention soulève la question de la place des personnalités médiatiques face aux drames collectifs : doivent-elles systématiquement réagir, ou leur silence relève-t-il d’un choix personnel respectable ?
Un débat sur la responsabilité médiatique des célébrités
Sur TBT9, la controverse a pris des accents plus larges que la seule critique d’individus. L’intervention de Géraldine Maillet a servi de point de départ à une discussion sur la manière dont les stars s’expriment — ou non — lors d’événements tragiques. Certains estiment qu’une prise de parole publique peut contribuer à la solidarité et à la sensibilisation ; d’autres rappellent le droit au deuil privé et la nécessité de ne pas transformer chaque drame en enjeu médiatique.
Géraldine Maillet, qui est présentée comme la compagne de Daniel Riolo et liée à l’univers de Cyril Hanouna, n’en est pas à son premier coup d’éclat sur ces sujets. Ses critiques à l’encontre d’Omar Sy ont déjà fait la une par le passé, et ses déclarations sur le plateau de TBT9 relancent un débat récurrent : quelle responsabilité ont les personnalités publiques dans la formation de l’opinion et la solidarité nationale ?
La question reste sans réponse tranchée. Le cas soulève aussi des interrogations sur la rapidité des réactions sur les réseaux sociaux, la nature des prises de position publiques et le risque d’instrumentalisation politique des messages publiés par des célébrités.
Vers une normalisation du silence médiatique ?
Le constat de Maillet — selon lequel certains artistes ou sportifs choisissent de se tenir à distance des polémiques et des attentes citoyennes — correspond à une tendance observée ces dernières années : la multiplication des prises de position politiques et sociales par certaines célébrités a entraîné une fatigue, voire une défiance, chez une partie du public.
Sur le plateau comme sur les réseaux, le débat est loin d’être clos. La mort de Mathis a ravivé des questionnements sur la manière dont la société attend des réactions publiques et sur la frontière entre engagement et communication personnelle. Les remarques de Géraldine Maillet relanceront sans doute les discussions entre défenseurs du devoir moral des personnalités et partisans du droit au silence.


