Florent Pagny à 64 ans : rappel de sa fraude fiscale, ses biens (Bentley, motos, grands crus, œuvres d’art) et sa carrière après la condamnation de 2003

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Ce 6 novembre 2025, Florent Pagny souffle ses 64 bougies. Figure incontournable de la chanson française, l’artiste a marqué plusieurs générations avec des titres largement entrés dans le répertoire collectif : Savoir aimer, Caruso, Et un jour, une femme… et Ma liberté de penser. Coach le plus titré de l’histoire de The Voice, il a récemment confirmé qu’il rempilait pour une nouvelle saison sur TF1. Mais l’histoire publique de Pagny reste aussi marquée par ses démêlés avec l’administration fiscale au tournant des années 2000, épisode qui a inspiré une de ses chansons les plus connues.

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Les accusations et l’audience : chronologie des faits

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Les ennuis débutent à la fin des années 1990, lorsque le fisc relève plusieurs irrégularités dans ses déclarations. Selon les éléments portés devant la justice, l’artiste aurait omis de déclarer, en 1997, environ 48 000 euros de TVA et minoré ses revenus à hauteur de 540 000 euros sur les exercices 1996 et 1997.

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En mars 2001, des huissiers se rendent à son domicile de Montfort-l’Amaury (Yvelines) et dressent une liste d’objets susceptibles d’être saisis : une Bentley, quatre motos, des grands crus et des œuvres d’art. Quelques mois plus tard, ces biens auraient disparu, selon l’accusation.

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Le parquet de Versailles reproche également un montage financier datant de décembre 1995 : la maison de disques Polygram aurait versé un prêt qualifié par les poursuites de « fictif » d’un montant d’1,5 million d’euros, présenté en réalité comme une avance sur recettes et donc imposable. Sur ce point, le tribunal relèvera plus tard un manque de preuves.

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À la barre : aveu partiel et défense

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Lors de son passage devant les juges, Florent Pagny plaide « partiellement coupable », rapporte Le Monde à l’audience. Il reconnaît un manque de rigueur administrative et explique : « Je plaide coupable d’une partie de mon ignorance. Gagner de l’argent en étant artiste, c’est une chose, savoir le gérer en est une autre. Il faut se faire taper sur les doigts pour apprendre. Ce genre d’ennuis, ça fait réfléchir. »

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Décrit comme arrivant « souriant, tresses blondes et chemise sombre » entouré de photographes, Pagny admet n’avoir « pas d’avocat, de manager, de comptable » à l’époque et confesse qu’il perdait des justificatifs. Il affirme depuis s’être entouré de conseillers : avocats, experts-comptables, etc.

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Le 24 novembre 2003, le parquet avait requis huit mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende. Le jugement rendu accorde une peine moins lourde que la réquisition : six mois de prison avec sursis, une amende de 15 000 euros et 115 000 euros de dommages et intérêts à verser au fisc. En revanche, l’affaire du prétendu prêt fictif se solde par une relaxe, le tribunal estimant que l’accusation n’avait pas apporté la preuve d’une avance déguisée.

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L’avocat de Pagny, Me Alain Fouquet, précisera que son client était « à jour de ses paiements d’impôts » et dénoncera une condamnation « lourde sur des points accessoires ». Le chanteur, manifestement touché, affirme transformer l’épreuve en art : l’album Ailleurs land, sorti en 2003, contient Ma liberté de penser, chanson manifeste née de cette période.

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Un discours public inchangé

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Deux décennies plus tard, Florent Pagny n’a pas renié ses positions. Le 12 septembre 2025, invité de Marc-Olivier Fogiel sur RTL, il commente la chute du gouvernement Bayrou et les appels à une taxation accrue des plus aisés en déclarant : « C’est une mauvaise direction. Le riche, quand on vient le taxer, il s’en va. La chasse aux riches, c’est des conneries. »

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En pleine promotion de son album Grandeur nature, il défend l’idée qu’il faut « laisser tranquille » ceux qui réussissent, arguant que « le riche, quand il consomme, il dépense, il entretient beaucoup de gens et il fait vivre beaucoup de monde ». Installé entre la Patagonie et la France, il affirme continuer à payer ses impôts et assume un discours franc et revendiqué : « Si on réduisait pas mal de choses, peut-être qu’on gagnerait beaucoup plus que ce qui est en train de se passer. »

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À 64 ans, l’interprète de Savoir aimer et Ma liberté de penser demeure fidèle à sa ligne : préférer chanter ses convictions plutôt que les taire. Les paroles qu’il proposait en 2003 — « J’peux vider mes poches sur la table, ça fait longtemps qu’elles sont trouées » — résonnent encore comme la signature d’un artiste qui mêle provocation et révolte personnelle, conscient que ses prises de position susciteront toujours le débat.

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