Yann Arthus‑Bertrand raconte pourquoi il a cédé sa place dans l’hélicoptère où a péri Daniel Balavoine et évoque un secret peu connu

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Vendredi 31 octobre, Yann Arthus‑Bertrand était l’invité du plateau de C à vous. En pleine promotion de son nouvel ouvrage France, un album de famille, publié aux éditions Actes Sud le 1er octobre, le photographe est revenu sur son travail puis a évoqué des souvenirs personnels, parmi lesquels la mort de Daniel Balavoine.

Un échange qui ravive un drame

Sur le plateau, Mohamed Bouhafsi — joker d’Anne‑Élisabeth Lemoine — a rappelé un élément méconnu : « Peu de gens le savent, mais vous étiez avec lui quelques minutes seulement avant son crash d’hélicoptère ». Cette remarque a visiblement touché le septuagénaire.

Yann Arthus‑Bertrand s’est alors confié sur sa relation avec le chanteur décédé en janvier 1986 au Mali. « J’ai une relation très spirituelle avec lui. Tous les matins, je me réveille avec la chanson [Tous les cris les S.O.S.] de Star Mania », a‑t‑il déclaré.

Il a raconté le contexte du drame en des termes très directs. « J’étais le photographe de Thierry Sabine sur le Paris‑Dakar. Et un jour, Thierry me demande : ‘Est‑ce que tu ne pourrais pas donner ta place au chanteur ?’, comme il l’appelait. On se connaissait bien, il était très impliqué, c’était quelqu’un d’extrêmement humain et formidable. Par la suite, j’ai beaucoup côtoyé France Gall, qui m’a raconté de nombreuses histoires à son sujet. Et donc, il s’est tué dans l’hélicoptère… à ma place. »

Une mémoire intacte

Malgré les décennies écoulées, Yann Arthus‑Bertrand affirme n’avoir jamais effacé ce souvenir : « J’ai gardé avec lui ce lien très particulier de responsabilité. J’ai soutenu son association, et je me réveille tous les matins avec sa chanson. J’adorais ce titre à l’époque, et je l’adore encore aujourd’hui ; il a vraiment marqué notre génération. »

Ces déclarations ont ponctué une interview centrée sur son actualité éditoriale, mais elles ont également rappelé à l’auditoire combien certains événements personnels gardent une résonance profonde. Le photographe a choisi, en évoquant Balavoine, des mots mêlant émotion et devoir de mémoire.

Le témoignage de Yann Arthus‑Bertrand mêle souvenirs professionnels et liens humains. Il évoque Thierry Sabine, le Paris‑Dakar, la proximité avec France Gall et la figure de Daniel Balavoine. Il ne précise pas davantage certaines allusions — par exemple l’expression « Star Mania » liée au titre cité — qui restent rapportées telles qu’exprimées lors de l’émission.

En marge de ces confidences, l’artiste a présenté son livre France, un album de famille, qui paraît chez Actes Sud depuis le 1er octobre. Sur le plateau de C à vous, il a longuement expliqué son travail de photographe, même si ce sont finalement ses souvenirs personnels qui ont retenu l’attention des téléspectateurs.

La séquence a rappelé qu’un événement tragique peut marquer durablement des trajectoires. Pour Yann Arthus‑Bertrand, la disparition de Daniel Balavoine demeure une blessure intime, entretenue par le souvenir, la musique et l’engagement associatif qu’il dit avoir soutenu.

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