Un sauvetage en fleurs après une série de coups durs
Depuis 2020, l’émission Qui veut être mon associé ? sur M6 offre une vitrine aux entrepreneurs en quête de soutien financier et d’accompagnement. Parmi les membres du jury, deux investisseurs n’ont jamais quitté le programme depuis la première saison : Marc Simoncini et Éric Larchevêque.
Âgé de 52 ans, Éric Larchevêque est connu pour être le fondateur de Ledger et de Coinhouse (anciennement La Maison du Bitcoin). Originaire de Boulogne-Billancourt, il est aussi présenté comme un chef d’entreprise engagé, prêt à intervenir pour aider des artisans en difficulté. Sa récente intervention en faveur d’une fleuriste du Nord illustre ce positionnement.
La professionnelle, identifiée dans les messages publics par son prénom Juliette, a traversé plusieurs épreuves coup sur coup. Après avoir affronté la tempête Benjamin, elle a été victime d’un cambriolage le jour de la Toussaint. Des malfaiteurs se sont introduits chez elle et ont dérobé l’intégralité de sa recette, en liquide et en chèques, mettant son commerce en péril.
Selon les publications relayées sur les réseaux sociaux, Juliette a pris la parole en larmes pour raconter les conséquences du vol et l’angoisse liée à l’avenir de son entreprise. Ces publications ont rapidement suscité un élan de solidarité local, auquel s’est joint l’un des jurés de l’émission de M6.
Un geste public et concret : un don et une commande
Le 2 novembre, Éric Larchevêque a annoncé avoir contacté Juliette. Sur son compte X, il a publié : « Je viens de la contacter. Elle n’est pas prête pour la commande qui va arriver ! J’ai décidé en effet de fleurir ma maison. Et chez moi, c’est grand. Soutien total aux artisans ! » (https://t.co/xINbgpvi7h).
Ce message, relayé publiquement, témoigne d’un soutien financier et symbolique. D’après la formulation choisie par l’investisseur, il s’agit à la fois d’une commande de fleurs — qui représente un apport commercial immédiat pour la fleuriste — et d’un geste de solidarité envers les artisans locaux.
Sur le plan humain, ce type d’intervention a un double effet : il fournit un revenu ponctuel à l’entreprise touchée et crée une visibilité susceptible d’attirer d’autres commandes ou dons. L’impact exact sur la survie du commerce dépendra cependant de la nature et du montant de l’aide, informations que ni le message ni les publications associées ne détaillent.
Un investisseur toujours présent, un entrepreneur qui prépare un nouveau chapitre
Sur Qui veut être mon associé ?, Éric Larchevêque est régulièrement décrit comme un mentor engagé auprès des porteurs de projet. Sa longévité dans le jury depuis la première saison témoigne d’un intérêt soutenu pour l’accompagnement des jeunes entreprises.
Parallèlement à ce geste de soutien, l’entrepreneur a annoncé qu’il présentera, à Paris le 24 novembre prochain, un nouveau projet entrepreneurial qu’il qualifie lui‑même de « le plus gros et le plus audacieux de sa vie ». Cette information provient des communications publiques de l’intéressé et mérite d’être prise au pied de la lettre, car elle renvoie à une annonce à venir dont les détails n’ont pas été encore dévoilés.
Solidarité locale et portée médiatique
L’affaire illustre la manière dont la notoriété d’une personnalité issue de l’univers des start‑ups et de la tech peut amplifier la visibilité d’un problème local. Le soutien d’un investisseur médiatique comme Éric Larchevêque contribue à focaliser l’attention des internautes et des médias sur la situation d’un artisan en difficulté.
Reste que les publications publiques, même émouvantes, ne suffisent pas toujours à mesurer l’aide réelle apportée sur le long terme. La pérennité du commerce de Juliette dépendra de mesures concrètes au‑delà des commandes ponctuelles : assurance, aides locales, nouvelles recettes ou soutiens supplémentaires.
Quoi qu’il en soit, ce geste public a d’ores et déjà mobilisé des habitants et des internautes autour d’une cause locale. Il rappelle que la combinaison d’empathie médiatique et d’appui financier immédiat peut parfois faire la différence pour des petites entreprises fragilisées par des événements exceptionnels.
