Ce mercredi 5 novembre 2025, Virginie Efira signe son retour sur grand écran avec Les Braises, dernier long-métrage réalisé par Thomas Kruithof. Après deux ans d’absence, l’actrice reprend les chemins des salles obscures et entame la promotion du film. Dans une interview accordée à nos confrères d’Allociné, elle explique les raisons de sa discrétion et détaille ses choix de carrière récents.
« La vie privée a pris beaucoup de place » : pourquoi elle a ralenti
Interrogée sur sa rareté à l’écran ces dernières années, Virginie Efira a été directe. « À un moment, tu reçois des propositions. À chaque fois, je les trouvais tellement intéressantes ou c’était des envies de collaboration qui faisaient que tu ne réfléchis pas en termes de visibilité. C’est des expériences que tu as envie de vivre », a-t-elle confié à Allociné.
Elle ajoute ensuite une explication plus intime : « Après, je dirais que la vie privée a pris beaucoup de place. Pas qu’elle n’en prenait pas avant, mais tout était un peu mélangé. Il fallait du temps pour autre chose. Un enfant, en l’occurrence. Oui, une envie de prendre un peu de temps, quoi. » Ces mots soulignent que sa priorité personnelle a orienté ses choix professionnels sans que l’actrice ne renie pour autant son appétence pour le cinéma.
Un retour assumé et une activité soutenue
Si Les Braises marque sa réapparition publique, Virginie Efira confie avoir très vite retrouvé le rythme des tournages. « Là, je suis revenue à tous mes travers, j’en ai tourné deux autres depuis », avoue-t-elle en souriant. Elle relativise l’expression en rappelant que vouloir travailler et aimer ça n’est pas nécessairement un défaut : « En fait, je ne sais pas pourquoi on dit ‘travers’, on dirait que c’est une maladie de vouloir travailler et d’aimer ça. Ce n’est pas forcément une maladie, mais c’est sûr qu’après, il faut quand même réfléchir. Si on voit toujours ta tête au même endroit, je comprends qu’on se pose des questions. »
Dans la même interview, l’actrice évoque la diversité des réalisateurs avec lesquels elle collabore actuellement. « Là, je tourne un film avec Asghar Farhadi. Je viens de faire un film avec Hamaguchi, super réalisateur japonais. C’était vraiment des choses très différentes. Il s’agit de ne pas reproduire toujours la même chose. Et puis après, il faut faire aussi les choses qu’on sent. Il faut se faire confiance. »
Elle nuance également la question des propositions reçues après la naissance de son fils : « Peut-être aussi que je n’avais pas forcément eu des propositions qui m’intéressaient beaucoup après la naissance de mon fils. C’est possible. Il n’y a aucun film que j’ai fait en me disant que je le faisais pour des raisons matérielles. » Ces précisions montrent qu’Efira préfère des projets choisis pour leur valeur artistique plutôt que pour leur exposition médiatique.
Ce qui attend le public : trois films à suivre
Outre Les Braises de Thomas Kruithof, l’actrice sera prochainement à l’affiche de Soudain, réalisé par Ryūsuke Hamaguchi, et d’Histoires parallèles d’Asghar Farhadi. Ces collaborations confirment sa présence dans des univers cinématographiques exigeants et internationaux, allant du cinéma japonais contemporain à la veine dramatique propre à Farhadi.
Son parcours récent illustre une stratégie artistique claire : alterner les tonalités et travailler avec des cinéastes aux approches très différentes. Le résultat, pour le public, sera une diversité de rôles et de formes narratives qui devraient permettre à Efira de poursuivre son ascension critique et populaire.
Enfin, notons qu’une publication partagée via Instagram a accompagné la promotion des récents projets, sans que l’actrice n’ait, pour le moment, dévoilé d’extraits filmés ou d’images de tournage majeures dans l’entretien publié par Allociné.
En somme, le retour de Virginie Efira sur grand écran se veut réfléchi et volontaire. Après une parenthèse dédiée à sa vie privée, l’actrice retrouve un calendrier chargé et des collaborations prestigieuses, tout en affirmant une exigence artistique qui guide ses choix de carrière.


