Ce 3 novembre 2025, Joyce Jonathan souffle ses 36 bougies. Un anniversaire particulier : c’est le premier depuis l’annonce publique de sa séparation, faite en septembre dernier au micro des Grosses Têtes sur RTL. La chanteuse y a révélé s’être séparée du pianiste Martial Paoli, le père de leur fille Ghjulia, qui aura bientôt cinq ans. « Je reprends doucement ma vie de femme », confiait-elle alors, avec pudeur.
Des débuts numériques à la rencontre décisive
Le nom de Michael Goldman revient souvent quand on évoque le parcours de Joyce Jonathan. À 16 ans, encore lycéenne et timide, elle publie trois compositions sur MySpace en 2006 puis contacte Michael Goldman, fils de Jean-Jacques Goldman et cofondateur du label participatif My Major Company.
Séduit, Michael Goldman l’invite à jouer quelques titres dans son bureau. « J’étais morte de trac, je suis arrivée avec ma guitare et j’ai chanté Pas besoin de toi », se remémorera la chanteuse. L’équipe du label perçoit rapidement le potentiel de la jeune artiste.
En 2008, à 18 ans, Joyce Jonathan atteint les 70 000 euros nécessaires pour produire son premier album grâce au soutien de 486 internautes-producteurs, une réussite alors inédite en France. Ce financement participatif lance véritablement sa carrière.
Un mentorat durable et des succès précoces
Sous l’aile de Michael Goldman, elle enregistre Sur mes gardes, produit notamment avec Louis Bertignac. L’album sort en janvier 2010 et devient disque d’or, puis disque de platine quelques mois plus tard. Le titre L’heure avait sonné figure même dans la bande originale de la série américaine Gossip Girl.
À 21 ans, Joyce remporte le NRJ Music Award de la révélation francophone de l’année et reçoit le Grand prix de l’UNAC pour son écriture. Michael Goldman, son premier producteur, voit son pari récompensé. Leur collaboration se poursuit, même après le départ de Joyce de My Major Company pour Polydor (Universal) en 2012.
« Michael m’a guidée dès mes débuts. Il a toujours cru en moi, il m’a appris à me faire confiance », déclarera Joyce en 2022. Le lien entre eux ne se limite pas à une relation professionnelle : au fil des années, elle dira le considérer « comme un grand frère ».
Retrouvailles artistiques et reconnaissance mutuelle
En 2022, ils se retrouvent pour collaborer à nouveau sur le cinquième album de Joyce Jonathan. Michael Goldman, qui a entre-temps pris la direction de la Star Academy sur TF1, n’a jamais caché son admiration pour la persévérance de la chanteuse. Il souligne : « Joyce avait déjà cette maturité incroyable à 16 ans ».
Pour Michael, qui a aidé d’autres talents à émerger, Joyce reste l’un de ses plus beaux souvenirs de producteur. Leur relation témoigne d’une complicité durable, fondée sur l’écoute et le soutien mutuel.
Vie privée exposée et choix de discrétion
La vie sentimentale de Joyce Jonathan a souvent attiré l’attention. Elle a évoqué avec humour et tendresse une « amourette d’école » avec Gabriel Attal, avant que celui-ci ne devienne Premier ministre. Sa relation avec Thomas Hollande, entamée en 2012 et très médiatisée, s’est terminée en 2014.
Sur la question des relations sous le feu des médias, elle confiait : « Parfois, j’avais l’impression de n’être plus la chanteuse, mais la petite amie du fils de… ». Deux ans après cette rupture, elle qualifiait l’expérience de douce-amère et reconnaissait la difficulté de préserver une vie de couple lorsqu’elle devient spectacle public.
Plus récemment, la séparation annoncée en septembre 2025 laisse la chanteuse se recentrer sur sa fille, sur ses projets personnels et sur sa musique. Entre maternité et nouveau travail artistique, Joyce semble prête à écrire un nouveau chapitre de sa vie.
Reste la question que le public se pose souvent : leur complicité artistique conduira-t-elle à de nouvelles collaborations entre Joyce et Michael Goldman ? Pour l’instant, ils ont montré qu’ils peuvent se retrouver autour d’un projet. Leur histoire commune, commencée sur MySpace, a déjà traversé près de deux décennies et plusieurs étapes de carrière.


