Michel Sardou traite les féministes de «connes» dans Sept à huit : son interview ravive la polémique sur consentement, humour et liberté d’expression

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Entre Michel Sardou et les mouvements féministes, la tension n’est pas nouvelle. Son récent entretien pour Sept à huit, diffusé dimanche sur TF1, a rallumé la polémique en résuméant et en confirmant des positions qui heurtent une partie de l’opinion.

Des propos qui ne passent pas

Interrogé par Audrey Crespo‑Mara, Michel Sardou, 78 ans, a de nouveau exposé son ressenti à l’égard des féministes. La journaliste, qui signe le « Portrait de la semaine », lui a rappelé qu’il a « beaucoup chanté l’amour, l’acte d’amour » et l’a confronté aux critiques qui le qualifient de sexiste ou de machiste. Sa réponse a été directe : « Oui, elles ont toujours tort, les féministes. Ouais, ouais. »

Il a ensuite relativisé ses prises de parole scéniques en précisant qu’une chanson peut jouer un rôle et ne reflète pas toujours exactement ce qu’il est : « Je ne suis pas exactement ce que je suis et je ne dis pas qui je suis. De plus, je peux avoir une position dans une chanson, puis le contraire dans la chanson qui suit. » Malgré cette nuance, il a ajouté une formule qui risque de choquer : « Les féministes qui prennent ça au pied de la lettre, sont des connes. »

Humour et censure : « On peut rire de tout »

Sur la question du rire et des limites du « on peut rire de tout », Sardou a réaffirmé son attachement à la liberté de ton. « On peut rire de tout. De tout », a‑t‑il déclaré, puis a ciblé directement une figure politique contemporaine : « Là, ce qui m’est venu à l’esprit, c’est que je trouve qu’il y a le dérapage du féminisme Rousseau‑in. »

La référence concerne la députée Sandrine Rousseau, précisée par la journaliste pendant l’entretien. Sardou a expliqué qu’il se moque d’elle parce qu’elle « l’énerve particulièrement » et a tenté d’expliquer sa lecture selon laquelle certaines prises de position « écartent la vie » et « la coupent en deux ». Il a insisté sur une vision personnelle des femmes : « Moi, une femme, c’est ravissant, c’est tout ce que vous voulez, mais c’est aussi un copain, c’est aussi une amie… Ce n’est pas uniquement ses fesses qui m’intéressent, c’est tout. Ses yeux, vous comprenez ? »

Le contexte : un précédent qui avait déjà enflammé les débats

La séquence relance des tensions anciennes. Le 16 mars 2024, lors d’un concert à Paris La Défense Arena, dans le cadre de sa tournée d’adieu, Michel Sardou avait provoqué une vive réaction en commentant l’introduction de Je vais t’aimer. Sur scène, il qualifiait ce morceau comme « une chanson qu’on ne pourrait plus écrire aujourd’hui » et ironisait sur l’évolution des règles du consentement : « Un jeune homme qui pose sa main sans son consentement sur la main d’une femme, c’est garde à vue direct. S’il a l’audace de vouloir poser sa main ailleurs, là, c’est Fleury‑Mérogis ! J’en ai bien profité mais pour les jeunes de maintenant, ça ne va pas être de la tarte. »

Ces propos avaient déjà suscité l’indignation de militants et associations féministes. Dans le portrait diffusé sur TF1, la journaliste a aussi évoqué d’autres déclarations publiques de Sardou, notamment son scepticisme à l’égard du réchauffement climatique, des mobilités douces et, selon ses mots, de « la nécessaire dénonciation des violences faites aux femmes », éléments qui contribuent à expliquer la virulence des réactions contre lui.

Une interview très suivie et des images partagées

Le portrait de Michel Sardou par Audrey Crespo‑Mara était annoncé pour dimanche à 19h30 sur TF1 et disponible en replay sur tf1plus. Une courte vidéo et une capture tirée de l’entretien ont été relayées sur les réseaux sociaux, notamment via le message accompagnant la diffusion : « Lors de cet entretien, Michel Sardou, icône de la chanson française, parle des féministes qui l’accusent d’être sexiste, machiste. Il est ‘Le Portrait de la Semaine’ d’ @audrey_crespo, dimanche à 19h30 sur @TF1, et en replay sur @tf1plus. pic.twitter.com/R0SLWu3Eqw »

Les prises de position du chanteur, publiques et scéniques, continuent donc d’alimenter le débat. Si certains défendent son droit à la provocation et à l’humour, d’autres estiment que ses formulations banalisent des comportements problématiques. Le face‑à‑face filmé avec Audrey Crespo‑Mara ne devrait pas apaiser ces divisions.

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