Le retour de Léa Salamé sur le 20 heures de France 2 n’a pas calmé les critiques. Après des vacances, la journaliste découvre une nouvelle fois l’âpreté du débat public, entre chiffres d’audience scrutés et attaques sur les réseaux sociaux. Selon les chiffres rendus publics, son retour à l’antenne vendredi 31 octobre s’est traduit par une baisse significative des audiences, alimentant les discussions et le cyberharcèlement qui, d’après le récit initial, dure depuis deux mois.
Une audience en recul
Pour sa première journée de retour, le journal présenté par Léa Salamé a enregistré 18,9 % de part d’audience et 3,52 millions de téléspectateurs. Sur une semaine, ces chiffres représentent une perte d’environ 550 000 personnes par rapport à l’émission précédente, une désaffection rapidement reprise par ses détracteurs en ligne.
La comparaison avec la performance de son joker, Jean-Baptiste Marteau, est mise en avant : lorsqu’il tenait l’édition, le 20 heures dépassait les 20 points de part d’audience et attirait plus de quatre millions de fidèles. La baisse constatée lors du retour de Léa Salamé paraît donc nette à court terme.
Il faut toutefois rappeler un élément de contexte : sur un an, le journal de France 2 affiche une tendance haussière, selon les éléments mentionnés. Malgré la polémique et la fluctuation récente des audiences, la direction peut souligner que la chaîne fait mieux qu’avec la précédente présentatrice, Anne-Sophie Lapix, évincée en fin d’année dernière en raison d’une érosion de son public.
Polémiques et réactions publiques
Les audiences ne sont pas le seul terrain où Léa Salamé se retrouve sous le feu des critiques. Depuis sa prise de fonction au journal, la journaliste a enchaîné plusieurs controverses. La plus commentée reste son interview de Marion Cotillard, jugée par certains internautes comme une sortie de son rôle de présentatrice du 20 heures. Dans cet échange, Léa Salamé a abordé la récente séparation de l’actrice avec Guillaume Canet, un sujet intime qui a suscité un fort tollé sur la Toile.
Les réactions n’ont pas épargné les invités et personnalités du monde du cinéma. Jean-Paul Rouve, interrogé jeudi sur Canal+, est revenu sur la question du succès et des suites au cinéma, notamment concernant une éventuelle sixième comédie des Tuche. Questionné sur le projet, l’acteur et réalisateur a préféré garder le mystère et a glissé, taquin, une remarque à l’adresse de la journaliste : « Si tu étais Léa Salamé, peut-être que j’aurais répondu… Mais malheureusement, non ! » Cette pique a été relayée par plusieurs médias et réseaux, contribuant à l’amplification médiatique autour du nom de la présentatrice.
Ces épisodes montrent combien la frontière entre information et vie privée peut devenir floue dans les journaux télévisés à forte audience. Ils interrogent aussi sur la place des interviewers et sur les limites de l’interrogation publique, surtout lorsqu’elle touche des sujets personnels.
Un paysage médiatique sous tension
Le cumul des critiques, des chiffres et des moqueries d’invités illustre la complexité du poste occupé par Léa Salamé. Présenter le 20 heures d’une grande chaîne suppose de conjuguer rigueur journalistique, dimension éditoriale et sens de l’équilibre, face à un public très attentif et parfois sévère.
Les entreprises de communication des chaînes observent souvent les courbes d’audience avec un pragmatisme froid : un point ou deux de part d’audience peut suffire à relancer des débats internes sur les formats et les visages. Dans le cas présent, si la journée du 31 octobre marque une baisse, la tendance annuelle reste positive pour France 2.
En outre, la mise en lumière répétée des polémiques autour de la journaliste alimente les conversations sur les réseaux sociaux, parfois jusqu’au cyberharcèlement mentionné. Le phénomène, rapporté dans les comptes-rendus initiaux, souligne l’intensité du climat numérique autour des figures publiques.
Sur le plan strictement télévisuel, il faudra suivre les prochaines semaines pour évaluer si cette baisse est passagère ou le signe d’une modification durable des habitudes d’audience. En attendant, la combinaison d’enjeux personnels et professionnels continue d’alimenter la chronique médiatique, tandis que les réactions publiques continuent de peser sur l’image de Léa Salamé.
(Extrait et séquences reprises, telles que diffusées et commentées par plusieurs médias. Pour revoir la séquence avec Jean-Paul Rouve, Public.fr en propose un extrait.)


