Le drame de Lola et la condamnation de la principale accusée
Le 14 octobre 2022, le corps de Lola, une fillette de 12 ans, a été retrouvé dans une malle à proximité de l’immeuble où elle vivait avec sa famille dans le 19e arrondissement de Paris. Dans cette affaire, Dahbia Benkired a été mise en cause. Jugée récemment devant la cour d’assises de Paris pour des faits de viol, torture et meurtre, elle a été condamnée à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible.
La réaction d’Amandine Pellissard : colère et larmes
Parmi les nombreux Français touchés par cette affaire, Amandine Pellissard, ancienne candidate de l’émission Familles nombreuses, la vie en XXL, a livré une réaction vive et émotionnelle lors d’une interview accordée à Sam Zirah dans l’émission Au jour d’aujourd’hui.
Pour elle, la peine prononcée reste insuffisante. « Jusqu’alors, j’espérais une chose, c’est qu’effectivement cette femme soit condamnée à la perpétuité, même plus, condamnée à mort », a-t-elle déclaré, avant que le journaliste ne lui rappelle que la peine de mort n’existe plus en France. Amandine Pellissard a répondu : « Je sais, depuis 1981, je suis au courant, sous le régime de Monsieur Mitterrand. Et ce qui est bien dommage, parce que pour des individus comme elle, il faudrait que la peine de mort soit rétablie d’une part ».
Emportée par l’émotion, la mère de famille a fondu en larmes en expliquant qu’elle faisait un « transfert » lorsqu’elle voit le visage de Lola : « j’ai l’impression de voir l’image de ma fille, parce que j’ai une fille du même âge. Et c’est insoutenable ». Elle a ajouté qu’elle ne pouvait imaginer le courage de la maman de la victime, « parce qu’il ne faut pas aussi oublier que ce drame a emporté son papa ».
Des revendications sur le coût de la détention et le statut de la prévenue
Amandine Pellissard a aussi formulé des critiques pratiques et politiques. Elle a pointé le fait, selon elle, que la présumée coupable était « sous le coup d’une OQTF et elle est encore sur le sol français » — une affirmation qu’elle a présentée comme un fait de contexte au moment de son intervention. Elle s’est également indignée du coût de la détention pour le contribuable : « il faut savoir qu’un détenu en France coûte 100 euros au contribuable par jour, mais cette femme, cette saloperie, excusez-moi du terme, est condamnée à perpétuité en France. Donc le contribuable va payer ses repas, son hygiène et son logement jusqu’à la fin de ses jours ? »
Face à ces constats, elle a demandé soit le renvoi de Dahbia Benkired vers son pays d’origine, soit le rétablissement de la peine de mort pour ce type d’infraction. Interrogée par Sam Zirah sur la raison de son implication émotionnelle, elle a répondu, en larmes : « Parce que j’ai des enfants. Quand tu es maman, tu ne peux pas être hermétique. J’ai une petite fille de l’âge de la puce. Le papa, il en est mort de chagrin, sa maman, elle est complètement détruite, son grand frère aussi ».
Émotions partagées et questions publiques
La prise de parole d’Amandine Pellissard mêle émotion personnelle et revendications plus larges sur la justice pénale et l’immigration. Ses propos reflètent une douleur compréhensible au regard du caractère atroce du crime et de l’identification qu’elle dit ressentir avec la famille de la victime.
Ses déclarations soulèvent aussi des débats plus vastes et récurrents dans l’espace public : la question des peines applicables aux crimes les plus graves, le coût de la détention pour la collectivité, et les modalités d’exécution des obligations de départ du territoire. Ces sujets relèvent de choix de société et de décisions politiques qui dépassent le cadre strict de la réaction individuelle.
Dans ses interventions, Amandine Pellissard a alterné colère vocale, langage cru et larmes, faisant écho à la sidération et à l’indignation que l’affaire Lola a provoquées chez de nombreux citoyens.


