Il aurait eu 61 ans en 2025 : Mouss Diouf est décédé le 7 juillet 2012 à l’âge de 47 ans. Malgré son retrait de la vie publique après deux AVC en 2009, la mort de l’acteur avait provoqué une vive émotion, tant chez ses admirateurs que chez ses anciens partenaires de jeu.
Les hommages et le souvenir de Véronique Genest
Parmi les réactions marquantes, celle de Véronique Genest avait retenu l’attention. La comédienne, qui a partagé l’écran avec Mouss Diouf pendant treize ans dans le rôle de la commissaire Lescaut (1992-2006), avait multiplié les témoignages. Sur i>Télé (devenue CNews), elle confiait : « Je savais que ça arriverait imminemment », mais ajoutait aussitôt : « ça fait toujours mal ». Sur France Info, elle résumait la tragédie humaine : « Le drame, c’était depuis son terrible AVC, on a cru qu’il allait revenir et puis… on a su qu’il n’y avait plus rien à faire il y a quelque temps. Quand il est rentré chez lui, on savait que c’était pour finir sa vie ».
Sur Twitter, Véronique Genest avait également écrit : « Notre Mouss est mort, mon coeur est en berne… », exprimant une pensée pour la veuve de l’acteur, Sandrine, pour son jeune fils Isaac, ainsi que pour son ex‑épouse Sylvie et leurs deux filles, Tessa et Selena.
Une bataille d’héritage qui divise la famille
En coulisses, le décès a ouvert une mésentente familiale autour de l’héritage. D’un côté, les deux filles aînées de Mouss Diouf — Tessa (née en 1988) et Selena (née en 1995) — réclamaient leur part. De l’autre, la veuve, Sandrine, et le plus jeune enfant, Isaac, né en 2004, se plaçaient en défense de la succession. Les tensions familiales rapportées à l’époque témoignent d’une douleur ancienne, marquée par le regret de ne pas avoir pu dire adieu.
« Je n’ai pas pu lui dire adieu car son hospitalisation au domicile de ma belle‑mère m’en a empêchée », expliquait l’aînée, évoquant la difficulté d’avoir été tenue à l’écart pendant les derniers jours. Les relations entre les filles aînées et la compagne de Mouss étaient déjà qualifiées de tendues avant le décès, et le conflit patrimonial n’a pas apaisé ces ressentiments.
Sandrine, qui avait veillé sur l’acteur durant sa maladie, est apparue, dans ses déclarations, épuisée par les démarches judiciaires et les conflits familiaux. « J’étais épuisée par ce combat. Je me suis battue contre la maladie, mais je ne voulais pas me battre pour l’argent. J’étais fatiguée de recevoir tous les jours des lettres recommandées, d’être confrontée à ma belle‑famille. J’ai lâché », expliquait‑elle, précisant ensuite : « Je pense qu’ils ont eu ce qu’ils voulaient, grand bien leur fasse. Je n’ai rien à me reprocher aujourd’hui ». Elle ajoutait, dans un esprit d’apaisement : « si j’ai fait du mal aux gens, je m’en excuse. Ce n’était pas mon état, je n’étais vraiment pas bien ».
La reconstruction de Sandrine et la trajectoire d’Isaac
Après la disparition de Mouss Diouf, Sandrine a tenté de reconstruire sa vie. Six ans plus tard, dans un entretien accordé à Télé Star, elle avouait : « Je ne suis pas remise, (…) Pour moi, Mouss est là en permanence. Je n’arrive pas à tourner la page et à refaire ma vie ». Pour tenir, elle s’est appuyée sur sa famille et son travail. « Mon travail m’a beaucoup aidée à ne pas sombrer (…) Aujourd’hui, je suis bien chez moi avec mes enfants. Je crois qu’il n’y a pas de place pour une nouvelle vie de famille, et peut‑être qu’il n’y en aura jamais. Mais ce n’est pas grave, je ne suis pas malheureuse. Je n’ai pas peur de la solitude », déclarait‑elle.
Dans la sphère professionnelle, Sandrine a pris la direction de la société Off Real Estate, spécialisée dans l’immobilier de prestige « off‑market ». Selon ses déclarations reprises par la presse people, elle a reçu le prix « Meilleur Agent Immobilier de Luxe en France 2025 » et a indiqué avoir mené une transaction exclusive avec la Présidence de la République. Ces éléments figurent dans ses interviews et communiqués, tels que rapportés.
Quant à leur fils Isaac, Sandrine le décrit comme « la copie de son papa ». À 20 ans, elle le qualifiait de « très mature pour son âge » et confiait : « quand on le voit, on ne s’imagine pas qu’il n’a pas de père ». Devenu footballeur professionnel, Isaac est présenté comme un lien vivant avec la mémoire paternelle : « J’ai l’impression que Mouss est rentré dans le corps d’Isaac pour continuer d’être avec nous », disait encore sa mère.
Plusieurs années après la disparition de l’acteur, le souvenir de Mouss Diouf reste donc à la fois vivant et source de tensions familiales. Entre hommages publics, rancœurs privées et trajectoires individuelles, son héritage humain et symbolique continue d’alimenter les récits autour de sa vie.


