Brigitte Macron porte plainte : huit prévenus jugés les 27-28 à Paris pour cyberharcèlement sexiste, affaire Zoé Sagan et responsabilité en ligne

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Ils ont entre 41 et 60 ans et viennent des quatre coins de France. Ces huit personnes doivent comparaître ce lundi 27 et mardi 28 devant le tribunal correctionnel de Paris, poursuivies par Brigitte Macron pour « cyberharcèlement sexiste ». Mis en examen, elles sont soupçonnées d’avoir participé à un raid numérique visant la première dame et d’avoir enchaîné des propos malveillants sur son genre et sa sexualité.

Le dossier et les personnes visées

Selon le parquet de Paris, certains des prévenus ont laissé entendre que Brigitte Macron serait née homme, tandis que d’autres ont apparenté sa relation avec Emmanuel Macron à de la « pédophilie ». La plainte, déposée le 27 août 2024, a été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne de Paris, qui a procédé à plusieurs interpellations.

Parmi les personnes citées figure Aurélien Poirson-Atlan, connu sous le pseudonyme Zoé Sagan sur le réseau X. Son compte principal a été suspendu, mais il a ensuite créé d’autres profils, dont Lia Sagan, selon les éléments du dossier. Une autre prévenue est identifiée comme Delphine J., se présentant comme médium, journaliste et lanceuse d’alertes sous le pseudonyme d’Amandine Roy. Elle est notamment réputée pour avoir été l’une des premières à relayer la rumeur selon laquelle Brigitte Macron et son frère Jean-Michel Trogneux ne feraient qu’une seule et même personne.

Les lignes de défense et les premières réactions

Devant la justice, la défense de Delphine J. se démarque. Me Maud Marian, son avocate, a déclaré que sa cliente « n’a fait que rebondir sur l’actualité », contestant toute intention de nuire à l’image et à l’intégrité de Brigitte Macron. Les autres personnes mises en examen devraient, pour leur part, présenter leurs arguments au cours des audiences programmées lundi et mardi.

Le procès intervient dans un contexte où la première dame est régulièrement la cible de rumeurs et de messages transphobes depuis 2017. Ces attaques circulent non seulement en France, mais également à l’étranger. Il y a quelques mois, Brigitte Macron avait déjà engagé des poursuites contre la militante américaine Candace Owens, auteure d’un podcast intitulé Becoming Brigitte, dans lequel elle affirme pouvoir « démontrer » que la septuagénaire serait un homme.

Une stratégie judiciaire pour combattre le harcèlement en ligne

La plainte de la première dame s’inscrit dans une volonté affichée de ne plus laisser impunis des propos qu’elle juge diffamatoires et sexistes. Le recours à la justice vise à identifier les responsables, à établir les faits et à obtenir réparation pour les préjudices moraux causés par la diffusion massive de fausses informations.

Les éléments révélés par l’enquête mettent en lumière la mécanique des raids numériques: multiplications des comptes, relais de fausses allégations et amplification via les réseaux sociaux. Les personnes mises en cause sont présentées comme ayant participé à cette dynamique, mais la procédure devra désormais permettre d’établir les rôles précis de chacun et la réalité des intentions malveillantes.

Enjeux et portée médiatique

Au-delà des huit personnes renvoyées devant le tribunal, ce dossier soulève des questions plus larges sur la responsabilité individuelle en ligne et sur la lutte contre la désinformation. Pour Brigitte Macron, il s’agit d’une réponse formelle à des attaques répétées. Pour la société, l’affaire interroge la capacité des institutions à sanctionner des comportements délétères nés et amplifiés sur Internet.

Les audiences de lundi 27 et mardi 28 seront scrutées, tant par les avocats que par l’opinion publique. Elles constitueront un moment important pour apprécier comment le droit pénal encadre désormais les formes contemporaines de harcèlement et de diffamation, notamment lorsqu’elles touchent des personnalités exposées.

Les faits rapportés ici se fondent sur les informations rendues publiques par le parquet de Paris et les éléments de l’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Certaines accusations, relayées massivement en ligne, restent au cœur de la procédure et devront être confirmées ou infirmées par le tribunal.

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