La nouvelle promotion 2025 de la Star Academy provoque déjà des échanges animés sur les réseaux sociaux. Si le casting a été salué pour son côté « complet », il suscite aussi des interrogations: plusieurs élèves semblent avoir déjà une expérience professionnelle ou une notoriété dans le milieu artistique. Parmi eux, Mélissa, 19 ans et originaire de Romainville (Seine-Saint-Denis), attire particulièrement l’attention depuis son entrée dans l’émission samedi dernier.
Une candidate énergique qui divise
Mélissa s’est rapidement imposée par son tempérament pétillant et ses facéties. En une semaine, la jeune femme a multiplié les moments marquants en direct, oscillant entre réparties comiques et éclats d’enthousiasme. Pour une partie du public, son comportement est jugé « trop » — certains estiment qu’elle en fait volontairement pour exister à l’écran — tandis que d’autres saluent son naturel et son sens de l’humour.
Cette dualité n’est pas nouvelle dans les télécrochets: l’allure et la personnalité des candidats sont souvent scrutées, commentées et parfois caricaturées sur les plateformes sociales. Dans le cas de la promo 2025, les noms d’Ambre, Anouk, Jeanne, Sarah et Victor reviennent fréquemment dans les discussions, soulignant la diversité des profils retenus par la production.
Un héritage familial qui relance le débat
Au-delà de sa présence à l’écran, c’est la généalogie de Mélissa qui a relancé la curiosité du public. Sa famille n’est pas inconnue du monde artistique: son grand-père, Gérard Fesch, est présenté comme un trompettiste reconnu. Selon les éléments diffusés, il aurait accompagné des artistes tels que Serge Lama, Mike Brant et Frédéric François.
Toujours d’après les informations partagées, Gérard Fesch aurait publié en 2009 un récit aux éditions de L’Archipel, intitulé Mon enfance guillotinée. Le lien familial entre Mélissa et ces figures du passé alimente les conversations et explique en partie l’attention dont elle fait l’objet.
Le lourd passif judiciaire de l’arrière-grand-père
L’histoire familiale se teinte d’un volet judiciaire et religieux plus dramatique. L’arrière-grand-père de Mélissa, Jacques Fesch, a été condamné à mort en 1957 pour le meurtre d’un policier commis lors d’un braquage. Il a été guillotiné à l’âge de 27 ans. Les années passées en prison ont été, selon les témoignages publiés, marquées par une conversion au catholicisme.
Les lettres et écrits de Jacques Fesch rédigés en détention ont été rendus publics après sa mort. Parmi les recueils mentionnés figurent Lumière sur l’échafaud et Cellule 18, toujours disponibles selon les sources citées. Ce parcours — du crime à la religion — a conduit certaines instances de l’Église catholique à présenter la trajectoire de Fesch comme un exemple de rédemption par la foi.
Une quête de réhabilitation judiciaire rejetée
Depuis plusieurs années, Gérard Fesch mène des démarches publiques pour tenter d’obtenir la réhabilitation judiciaire de son père. Ce combat a donné lieu à des apparitions médiatiques et à des procédures judiciaires qui ont relancé le souvenir de l’affaire.
La Cour de cassation a rejeté la demande de réhabilitation en octobre 2024, mettant un terme, pour l’instant, aux tentatives judiciaires visant à modifier le statut posthume de Jacques Fesch. La décision a été largement relayée et commentée, ravivant les débats sur la mémoire, la justice et la parole religieuse.
Mélissa, qui n’a pas connu son arrière-grand-père, a déclaré connaître son histoire « sur le bout des doigts », selon les éléments rapportés depuis son entrée à la Star Academy. Ce lien au passé confère une dimension supplémentaire à sa présence dans l’émission: au-delà de la compétition et de l’image, c’est un récit familial complexe qui accompagne ses premières apparitions télévisées.
Pour l’instant, la jeune candidate poursuit son parcours dans l’académie sous l’œil attentif du public. Les réactions oscillent entre curiosité pour son tempérament et intérêt pour ce patrimoine familial chargé d’histoire. Le mélange de show et d’héritage intime rappelle que, pour certains talents, la scène télévisée est aussi une vitrine où se rejoue l’histoire personnelle.


