Besançon : vidéo d’une agression sexuelle sur un garçon de 9 ans filmée par un collégien de 13 ans mis en examen; auteur présumé de 8 ans n’est pas pénalement responsable

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C’est une affaire d’une gravité exceptionnelle qui secoue Besançon depuis plusieurs jours. Les éléments rapportés sont d’une rare tristesse : un enfant de 8 ans est soupçonné d’avoir violé un autre enfant de 9 ans, tandis qu’un collégien de 13 ans aurait filmé la scène. Les faits se seraient déroulés en pleine rue, dans un quartier résidentiel de la préfecture du Doubs, et ont profondément choqué la communauté locale.

La vidéo à l’origine du signalement

Selon les autorités, l’affaire débute lorsqu’une vidéo de l’agression sexuelle circule sur les réseaux sociaux. D’abord échangée via des messageries privées, elle finit par parvenir à un collégien bisontin qui, choqué, en informe sa mère, elle-même membre de la communauté éducative. C’est cette dernière qui alerte ensuite les responsables scolaires et les autorités.

Le rectorat de Besançon a porté un signalement officiel auprès de la justice le 10 octobre. Comme l’indique Guillaume Rivoire, directeur de cabinet au rectorat, « À partir de ce signalement et de la vidéo, la direction et les autorités scolaires parviennent à identifier l’un des écoliers impliqués, qui confirme les faits ». Le dossier a été transmis à la police, et une enquête a été ouverte sous la direction du parquet de Besançon.

Jamais, selon les enquêteurs, des faits aussi graves n’auraient été constatés impliquant des enfants d’un si jeune âge, une remarque qui souligne l’ampleur de la stupéfaction suscitée par l’affaire.

Le collège et la procédure pénale

Les forces de l’ordre ont rapidement identifié le collégien de 13 ans qui aurait filmé l’agression. Convoqué, puis placé en garde à vue, il a nié devant les enquêteurs les accusations d’incitation au viol et de complicité de viol, tout en reconnaissant être en possession de la vidéo.

À l’issue de son audition, le collégien a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. La mesure comprend une interdiction formelle d’entrer en contact avec les deux enfants concernés. Il doit désormais bénéficier d’un suivi par la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) dans le cadre d’un accompagnement éducatif renforcé.

La qualification pénale retenue à l’encontre du mineur de 13 ans et la décision de mise en examen traduisent la prise en compte par la justice de la gravité des faits et du rôle qui lui est attribué, même si les autorités veillent à adapter les réponses judiciaires à la minorité des protagonistes.

Les limitations de la poursuite pour l’auteur présumé

Le garçon de 8 ans, suspecté d’être l’auteur principal de l’agression, ne fera pas l’objet de poursuites pénales. En droit français, un mineur de moins de 13 ans n’est pas considéré comme pénalement responsable au même titre qu’un adolescent ou un adulte. La justice privilégie, dans ce cas, une approche éducative et thérapeutique adaptée à l’âge et à la maturité du mineur.

Le petit garçon de 9 ans, qui serait la victime des faits, a été entendu par les enquêteurs. Il bénéficie d’un accompagnement psychologique et d’un suivi par les services sociaux. Ces mesures visent à assurer sa protection et son soutien dans les suites immédiates de cet événement traumatisant.

Les modalités précises de la prise en charge éducative et psychologique des mineurs impliqués relèvent des services compétents, qui doivent concilier protection, réparation et prévention.

Réactions et enjeux pour la communauté

L’affaire pose des questions lourdes pour l’école, les familles et les institutions locales, en particulier sur la prévention de la violence entre mineurs et la gestion des contenus choquants sur les réseaux sociaux. Les autorités scolaires et judiciaires ont pour responsabilité d’agir rapidement, à la fois pour protéger les victimes et pour proposer des réponses éducatives adaptées aux auteurs mineurs.

La ville de Besançon reste mobilisée, selon les témoignages, autour des familles concernées et des services impliqués. Pour l’heure, l’enquête se poursuit afin de préciser les circonstances exactes des faits et d’établir les responsabilités conformément aux procédures en cours.

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