Mélenchon–Duhamel sur France Inter (13/10/2025) : affrontement sur le Proche‑Orient et les retraites, accusations d’insultes et geste polémique

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Le journaliste Benjamin Duhamel et le leader de La France Insoumise, Jean‑Luc Mélenchon, ont vécu un échange électrique qui pourrait remettre en cause de prochaines rencontres médiatiques entre les deux hommes. L’incident remonte au 13 octobre 2025 : Mélenchon était l’invité du « Grand entretien » de Benjamin Duhamel sur France Inter, diffusé à 8h20, et la discussion s’est rapidement tendue sur des thèmes sensibles.

Un entretien qui dérape en direct

Selon la séquence diffusée, la montée de la tension a débuté lors de la discussion sur la guerre au Proche‑Orient. Confronté aux questions du journaliste, Jean‑Luc Mélenchon a répondu sèchement : « Je viens de vous répondre, et si vous voulez, on va en rester là. Je ne veux pas polémiquer avec vous. »

Le ton est ensuite monté sur la réforme des retraites. Mélenchon a d’abord lancé : « Ce dont il est question, ce n’est pas de la réforme des retraites, vous mentez ! » Puis, lorsque Benjamin Duhamel a cherché à répliquer, l’homme politique a interrompu : « Mais taisez‑vous un peu, laissez‑moi répondre ! » Benjamin Duhamel a tenté de calmer le jeu : « Jean‑Luc Mélenchon, on essaye de rester correct. » Sans succès : « Je réponds si je veux, et comme je le veux », a poursuivi l’invité.

Une sortie hors antenne qui enflamme les couloirs

La tension ne se serait pas arrêtée à la fin de l’émission. Quotidien a rapporté le soir même qu’en se levant, Jean‑Luc Mélenchon aurait adressé un doigt d’honneur à Benjamin Duhamel. Cette image a été contestée : Manuel Bompard, député et proche de Mélenchon, a nié sur BFMTV qu’il s’agisse d’un tel geste, qualifiant la lecture de l’image d’« interprétation fallacieuse ». Dans la chronologie des faits rapportés, il est donc prudent de distinguer ce qui a été vu à l’antenne et les interprétations qui en ont été faites ensuite.

Nos confrères du Nouvel Observateur indiquent quant à eux que l’altercation se serait poursuivie dans les locaux de France Inter. Toujours selon ces sources, Jean‑Luc Mélenchon aurait alors lancé hors antenne : « Moi, je pensais qu’on était sur France Inter, pas sur BFMTV. Je ne suis pas venu faire du clash et des petites phrases. Le niveau des questions était lamentable. »

La phrase la plus tranchante attribuée à l’homme politique — « Je ne remettrai plus jamais les pieds ici. Je ne vais pas me laisser parler comme ça par un petit merdeux » — a suscité une polémique. Les proches de Mélenchon démentent l’emploi du terme « petit merdeux » et affirment qu’il aurait plutôt parlé d’un « gosse de riche ». Sur ce point, les versions divergent et restent rapportées par différents témoins et médias.

Un témoin cité par Puremédias a résumé l’atmosphère : « Il était furax, il hurlait dans les couloirs. » Cette image renforce l’idée d’un épisode très tendu entre un responsable politique et un journaliste au sein d’une rédaction nationale.

Réactions institutionnelles et enjeux médiatiques

Face à la montée de la polémique, la présidente de Radio France, Sibylle Veil, a pris position publiquement. Elle a rappelé le rôle des journalistes et demandé un minimum de respect indispensable au débat public : « Les journalistes en démocratie posent des questions. J’appelle chacun au respect minimum sans lequel aucun débat public n’est possible. »

Du côté de Benjamin Duhamel, l’issue immédiate est claire : il est peu probable que Jean‑Luc Mélenchon lui accorde de nouveau entretien à court terme. La déclaration de Mélenchon sur son intention de ne « plus jamais » revenir sur les plateaux de la station, si elle est confirmée, risque d’éloigner durablement les deux protagonistes.

Les éléments diffusés — extraits audio, témoignages de journalistes présents et déclarations de proches — alimentent aujourd’hui une controverse sur la tenue du débat public, les limites du rapport entre élus et médias, et la manière dont les interviews à forte audience sont conduites.

Sur les faits précis, plusieurs versions coexistent : geste présumé, insultes alléguées, mots démentis par des proches. À défaut d’une image ou d’un enregistrement formel et incontestable pour chaque élément hors antenne, il convient de rapporter les différentes attestations telles qu’elles ont été publiées par Quotidien, Nouvel Obs, Puremédias et les interventions sur BFMTV.

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