Le 21 octobre, le ministère de la Justice a déclenché une alerte enlèvement : un dispositif national instauré en février 2006. L’alerte concerne un adolescent de 13 ans porté disparu à 18 heures à Panazol, près de Limoges (Haute-Vienne, 87). Les autorités demandent l’aide du public pour retrouver l’enfant, désigné sous les prénoms Ryan ou Rayan selon les sources.
Les éléments connus de la disparition
L’adolescent est décrit comme étant de « type nord-africain ». Il mesure 1,52 m, a les yeux marron, les cheveux bruns et porte des lunettes noires. Le soir de sa disparition, il était vêtu d’un sweat jaune pâle, d’un pantalon cargo beige et de baskets blanches de la marque Nike.
Selon nos confrères du journal Le Populaire du Centre, le garçon aurait été enlevé à l’intérieur d’un foyer de vie où il avait été placé mi-août par les services de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ). Le site Ici Limousin précise qu’il est orphelin de mère.
Des proches soupçonnés, un père en garde à vue
D’après une source policière citée par l’AFP, il s’agirait d’un enlèvement « diligenté par des proches du disparu ». Les enquêteurs recherchent deux suspects : une femme âgée de 25 à 30 ans et un homme. Ces personnes pourraient être des complices du père de l’adolescent.
France Télévisions rapporte que les éducateurs du foyer soupçonnent le père de « vouloir enlever son fils pour l’emmener en Algérie ». Le père a été placé en garde à vue, selon les mêmes informations. Les investigations se poursuivent pour confirmer les responsabilités et retracer le parcours des suspects.
Une urgence médicale
Les premières heures suivant la disparition ont une importance cruciale. Les autorités insistent sur le fait que l’enfant est malade et nécessite des soins réguliers. France Télévisions, citant une source policière, précise que l’adolescent serait « insulinodépendant » et souffrirait d’« hémophilie ». Ces deux éléments rendent la recherche particulièrement urgente, car ils impliquent un suivi médical constant.
En cas de prise en charge ou de détérioration de son état de santé, un accès rapide aux traitements est essentiel. Les services de secours et les enquêteurs tiennent compte de ces contraintes médicales dans l’organisation des recherches.
Que faire en cas d’information ?
Les autorités demandent au public de ne pas intervenir directement si l’enfant ou les deux adultes suspects sont localisés. Il convient d’alerter immédiatement les forces de l’ordre en composant le 197, ou en envoyant un message à l’adresse alerte-enlevement@gendarmerie.interieur.gouv.fr
La diffusion de l’alerte par le ministère de la Justice vise à multiplier les regards et à accélérer les retrouvails. Les services impliqués dans l’enquête coopèrent pour recouper les informations provenant du foyer, des témoins et des fichiers administratifs.
Précisions et éléments encore incertains
Plusieurs points restent à préciser : l’identité exacte des auteurs présumés, le mobile précis de l’enlèvement et la localisation actuelle du mineur. Les médias locaux et nationaux cités ci‑dessus — Le Populaire du Centre, Ici Limousin, France Télévisions et l’AFP — apportent des éléments complémentaires, parfois divergents sur l’orthographe du prénom (Ryan/Rayan) et sur certains détails.
Les investigators continuent d’auditionner des témoins et de rassembler des preuves pour lever ces zones d’ombre. Dans ce type d’affaire, les premières 24 à 48 heures sont déterminantes pour reconstituer les faits et retrouver la victime.
Si vous disposez d’informations utiles, alertez immédiatement les autorités via le 197 ou l’adresse e-mail dédiée : alerte-enlevement@gendarmerie.interieur.gouv.fr
Sources citées dans cet article : communiqué du ministère de la Justice, Le Populaire du Centre, Ici Limousin, France Télévisions et agence AFP.


