La Star Academy a fait son retour ce samedi 18 octobre 2025 sur TF1, toujours présentée par Nikos Aliagas. Pour cette nouvelle saison, dix-sept élèves ont franchi les portes du château de Dammarie‑lès‑Lys, théâtre historique du télé‑crochet. Si le lancement était attendu par une partie du public, il a aussi relancé des débats dès les premiers jours — notamment après les réactions virulentes d’un autre animateur très médiatique.
Le tacle sans détour de Cyril Hanouna
Ce lundi 20 octobre, sur son plateau de Tout beau tout n9uf, Cyril Hanouna n’a pas ménagé ses critiques au sujet du retour de l’émission. Fidèle à son franc‑parler, l’animateur a qualifié le programme de « chiant à mourir » et assuré : « on s’ennuie. Voir une bande de flocons chanter, on s’en bat les steaks, je préfère regarder Mask Singer ». La sortie a déclenché les rires autour de la table mais aussi une vague de réactions sur les réseaux.
Hanouna a poursuivi son réquisitoire en jugeant le format daté. « La Star Ac, c’est trop long. Savoir s’ils chantent bien ou pas, je m’en tape », a‑t‑il ajouté, mettant en avant son exaspération face au rythme et à la mécanique du télé‑crochet. Présentateur habitué à commenter les programmes concurrents, il s’est montré cette fois particulièrement peu emballé par la formule.
Réactions et polémiques sur les réseaux
Sur X (anciennement Twitter) et d’autres plateformes, la sortie de l’animateur a suscité des réponses contrastées. Certains internautes ont approuvé la raillerie, exprimant un ras‑le‑bol des formats de divertissement jugés répétitifs. D’autres ont dénoncé une provocation gratuite et rappelé la dimension pédagogique du programme pour de jeunes artistes.
Parmi les commentaires rapportés, un internaute écrit : « Mask Singer c’est voir des recyclés du paf venir faire des singeries sur un plateau, la Star Ac qu’on aime ou pas ça permet à quelques gamins de se révéler et vivre leur passion… ». Un autre publie une réponse plus acerbe : « Il parle de la Star Ac ou de sa carrière ? Car tout colle : trop long, une bande de flocons, on s’en tape, on s’en bat les steaks de lui, on s’ennuie, il est chiant à mourir. » Une troisième réaction, plus virulente, emploie une image très crue, reproduite ici avec une censure partielle : « C’est sûr que quand on a percé en l*chant le c*l d’un chien, le concept d’intégrer une émission pour son talent ça doit être complètement lunaire pour lui … ».
Ces échanges montrent à la fois l’émotion que suscite le retour d’un format emblématique et la polarisation habituelle autour des personnalités médiatiques. Les critiques de Hanouna relancent surtout le débat sur la place des télé‑crochets dans le paysage télévisuel, leur durée et leur capacité réelle à faire émerger des talents.
Un retour qui divise
La Star Academy reste un programme chargé d’histoire et d’attentes : ses précédentes saisons ont permis à certains candidats de se faire connaître, tandis que d’autres ont critiqué le milieu et les méthodes. Le choix de reprendre la mécanique originale, avec des jeunes en résidence au château de Dammarie‑lès‑Lys, s’inscrit dans cette volonté de rappeler l’âme du format.
À l’inverse, les détracteurs pointent un format jugé trop long et une dramaturgie rugueuse, susceptible d’user l’attention du public. Les propos de Cyril Hanouna, relayés en direct et amplifiés en ligne, ont donc renforcé cette polarisation. Ils illustrent aussi la dynamique propre à la télévision française : les commentaires entre figures médiatiques deviennent souvent des événements en soi.
Sans chiffres d’audience publics dans les éléments rapportés, il est encore prématuré d’évaluer l’impact concret de cette polémique sur la popularité de la nouvelle saison. Reste que, dès ses premières émissions, la Star Academy a réussi son but premier : occuper l’espace médiatique et susciter débat, soutien comme colère.
La suite de la saison dira si le programme convaincra durablement le public et si les critiques entendues ces derniers jours auront un effet sur son image. En attendant, les équipes du château et les dix‑sept candidats entament leur parcours, sous les projecteurs et au cœur d’un retour qui ne laisse personne indifférent.


