Un jeu phare de l’access qui a changé de mains
Diffusé sur France 2 depuis 2006, Tout le monde veut prendre sa place s’est imposé comme un rendez-vous quotidien de l’access prime time. Le concept reste simple : chaque jour, des candidats s’affrontent pour tenter de détrôner le champion en place et devenir, à leur tour, la cible convoitée des challengers.
À sa création, l’émission était animée par Nagui, avant que la présentation ne soit reprise successivement par Laurence Boccolini (de 2021 à 2023), puis par l’humoriste Jarry pour une saison, et enfin par Cyril Féraud, qui assure désormais les rênes du programme. Selon l’article d’origine, l’ex-présentateur de Slam semble prendre beaucoup de plaisir à animer ce jeu diffusé à la mi-journée, du lundi au dimanche. Sur la grille, l’émission affronte le rendez-vous concurrent des Douze coups de midi, présenté sur TF1 par Jean-Luc Reichmann.
Les chiffres qui marquent la longévité du programme
Le palmarès du jeu témoigne de la longévité et de l’attachement du public au format. Marie-Christine reste à ce jour la plus grande championne de l’émission : en 2018, après 218 victoires, elle est repartie avec un chèque de 196 900 euros, ainsi que quatre voyages et une voiture.
Actuellement, c’est un candidat prénommé Vincent qui tient la place de champion. Âgé de 35 ans et professeur d’histoire-géographie, il vient de Mâcon et cumule, au moment de la publication, une cagnotte de 36 900 euros. Sa présence, expliquée par plusieurs jours de participation active sur le plateau de France 2, illustre la mécanique du jeu : des saisons marquées par des champions qui prolongent leur règne plusieurs semaines, parfois plusieurs mois.
Vincent gêné par ses parents sur le plateau
Lors de l’émission diffusée le samedi 18 octobre, le professeur a vu ses parents faire le déplacement depuis la Bourgogne pour le soutenir. L’animateur Cyril Féraud leur a donné la parole en tendant le micro, et les interventions familiales ont rapidement fait sourire — et un peu rougir — leur fils.
Le père, prénommé Paul, a livré plusieurs anecdotes sur Vincent. « Je ne sais pas s’il est stressé, mais ce que je peux dire, c’est qu’il a toujours su stresser les autres », a-t-il commencé. Il a poursuivi en racontant des épisodes du quotidien : « Il a stressé ses frères et sœurs quand il s’agissait d’aller prendre le bus pour aller au lycée, parce qu’il était toujours à la bourre. Et il nous a stressés le jour où il devait passer son concours de professeur, parce que le train s’est arrêté à Villefranche pour aller à Lyon. Il s’est débrouillé comme un chef et il est rentré au moment où ils allaient fermer les portes. »
La séquence s’est terminée sur une touche plus intime : Paul a révélé le surnom familial de son fils. « Dans l’intimité, on l’appelle ‘Vincouille’ », a-t-il déclaré, information qui risque de surprendre — et peut-être amuser — les élèves du professeur. Face à ces confidences, Cyril Féraud a commenté avec humour : « Tous les jours, il nous balance un truc le père, tous les jours. »
Visiblement gêné mais amusé, Vincent a tenté de calmer le jeu en lançant : « Il faut arrêter de les inviter, ce n’est pas possible. » Son sourire et sa réaction montrent que, pour lui, la présence des parents relève autant du soutien que du moment de vérité publique.
Un portrait en quelques anecdotes
Entre détails sur sa ponctualité — ou son manque de ponctualité — et l’anecdote du train, la vignette familiale donne un éclairage humain sur le champion en place. Natif de Digne-les-Bains, Vincent apparaît dans cette séquence comme un candidat populaire, soutenu par ses proches et attaché à ses racines régionales.
Sans remettre en cause son statut de professeur et de champion, ces moments de plateau rappellent que l’émission joue aussi sur l’humain et le divertissement : les histoires personnelles, les surnoms et les maladresses sont autant d’ingrédients qui séduisent le public et contribuent à la recette du succès.
La production et l’animateur ont su, ce jour-là, allier détente et compétition, offrant aux téléspectateurs une séquence légère qui a donné de l’espace au récit familial sans nuire à l’enjeu du jeu : la place du champion.
