Ce dimanche 19 octobre 2025, des bijoux d’une valeur qualifiée d’« inestimable » ont été dérobés au musée du Louvre, situé dans le 1er arrondissement de Paris. Plusieurs malfaiteurs, que le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez a décrits comme « très chevronnés », se sont introduits dans la galerie d’Apollon à l’aide d’un monte‑charge avant de disparaître avec des pièces historiques. Le cambriolage, ciblé et rapide, n’aurait duré que quelques minutes selon les premières constatations officielles.
Une image circulant sur les réseaux met Samuel Étienne en lumière
Depuis l’annonce du braquage, une image de Samuel Étienne, animateur connu de Questions pour un champion, a largement circulé sur la Toile. Rapidement, des internautes ont laissé entendre qu’il pourrait être lié à l’affaire, provoquant une vague de commentaires et de mèmes.
Amusé et soucieux d’écarter toute confusion, le journaliste a réagi sur X (anciennement Twitter). Il y rappelle que l’image en question « est issue d’un live Twitch au Louvre il y a 3 ans » et affirme qu’il se trouvait « dimanche à 9H30 » à son domicile. Il ajoute : « Ma famille pourra le confirmer (mon ami @AREtoiles dit qu’il a aussi un alibi et qu’il a des ‘preuves’, je ne demande qu’à le croire) ». La publication inclut la mention du lien vers l’image : pic.twitter.com/3ZdICmrkq1.
Les réponses n’ont pas tardé. Plusieurs internautes ont poursuivi sur le ton de la plaisanterie en imputant, sans preuve, le vol à l’animateur. Un commentaire ironique lit : « Pas à nous Samuel, des sources fiables m’ont affirmé que c’était toi qui avais fait ça afin de les revendre à Chalencon ». Un autre estimait : « Pas à nous… c’est toi et tes potes les yakuzas. REND LA COURONNE ». Un troisième lançait : « Samu la blague a assez duré, faut rendre les colliers maintenant ». Ces réactions témoignent de la viralité d’un contenu ancien détourné dans l’urgence d’une actualité spectaculaire.
La gravité du vol et les questions sur la sécurité
Au‑delà des détournements d’images et des plaisanteries en ligne, le braquage a provoqué une émotion notable parmi les acteurs du patrimoine. Stéphane Bern, animateur et défenseur du patrimoine, s’est dit « bouleversé » par l’événement lors d’un duplex organisé par France 2. Il a rappelé que Laurence des Cars, la directrice du Louvre, tirait déjà la sonnette d’alarme depuis plusieurs années en demandant « plus de moyens et [une] revue entière de la sécurité du Louvre ».
Pour Stéphane Bern, la perte serait irréparable si les joyaux historiques n’étaient pas retrouvés : « Ce sont les bijoux de famille de la France », a‑t‑il déclaré, comparant la disparition de ces pièces à la perte d’un héritage familial. « C’est l’histoire de France à laquelle on s’est attaqué », a‑t‑il ajouté, soulignant l’importance symbolique des objets volés.
Sur le plan opérationnel, les autorités ont décrit l’intervention des cambrioleurs comme efficace. D’après les informations communiquées, les malfaiteurs ont utilisé un monte‑charge pour accéder à la galerie d’Apollon, ciblant précisément les vitrines contenant des joyaux. Le ministre Laurent Nunez a qualifié ces individus de « très chevronnés », indiquant ainsi la probabilité d’une préparation et d’une organisation significative derrière le geste.
Un cambriolage qui pose des questions pratiques et symboliques
Le braquage met en lumière deux dimensions : la vulnérabilité matérielle des objets exposés et la portée symbolique d’un tel vol. Symboliquement, la disparition de pièces emblématiques du patrimoine national suscite une vive réaction publique et médiatique. Pratiquement, elle relance le débat sur les moyens humains et techniques à consacrer à la protection des collections, un point que la direction du musée évoque depuis plusieurs années.
Les autorités poursuivent leurs investigations. À ce stade, les faits rapportés proviennent des communiqués officiels et des réactions publiques ; aucune arrestation ou récupération des bijoux n’a été confirmée publiquement dans les éléments partagés avec la presse. Les investigations policières devront établir l’ampleur exacte du préjudice et la trajectoire des objets volés.
Dans l’immédiat, l’affaire nourrit tant l’émotion que l’agitation sur les réseaux sociaux, entre détournements humoristiques et appels à la responsabilité institutionnelle. Elle place également sous tension la question de la protection des trésors culturels, au cœur d’un musée dont la renommée n’a d’égale que l’enjeu que représentent ses collections.
