Lomepal visé par de nouveaux témoignages et une plainte du 1er août : constitutions de partie civile et possible relance judiciaire, selon Libération

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Le parquet de Paris avait classé sans suite, le vendredi 24 janvier 2025, les plaintes pour viols visant le rappeur Lomepal, après une garde à vue en février 2024 et des accusations initiales provenant de deux plaignantes. Mais une enquête médiatique relancée en octobre 2025 fait état de nouveaux témoignages qui pourraient rouvrir le dossier : selon Libération, quatre femmes supplémentaires ont pris la parole et accusent de nouveau l’artiste de faits de nature sexuelle.

Rappel des premières plaintes et procédures

Les premiers éléments avaient conduit, fin 2023 et début 2024, à l’ouverture d’une information et à la garde à vue de Valentinelli, connu sous le nom de scène Lomepal. Deux femmes avaient alors déposé plainte et évoqué des faits distincts : l’une situant des agissements en mars 2017 à New York, l’autre en février 2018 en France. Malgré ces dépôts, le parquet de Paris a décidé en janvier 2025 de classer ces plaintes sans suite, décision qui avait été relayée par les médias.

Dans le prolongement de cette affaire, Libération rapporte qu’une nouvelle plainte a été déposée le 1er août (date mentionnée par le journal). Cette initiative a été accompagnée de témoignages supplémentaires et de la constitution de parties civiles par certaines plaignantes.

Les nouveaux témoignages dévoilés

Selon Libération, Miranda Starcevic est l’une des plaignantes déjà identifiées parmi les premiers dossiers et figure désormais parmi celles qui contestent la défense du rappeur. Le journal souligne qu’elle a dénoncé des incohérences dans la version donnée par l’artiste et ses proches.

Parmi les récits publiés, l’un concerne une femme qui dit avoir été agressée en février 2018. Elle affirme que Lomepal a commencé et poursuivi un rapport malgré son opposition. Elle rapporte que, face à son malaise, l’artiste aurait répondu : « Tu es juste stressée parce que je suis connu, j’ai l’habitude. »

Un autre témoignage, attribué à une plaignante identifiée comme Marie, évoque des faits survenus en 2017. Marie affirme avoir été réveillée alors qu’elle dormait chez l’artiste par une pénétration anale non consentie, suivie d’une poursuite des actes. Selon Libération, elle aurait confronté le chanteur en lançant : « C’est quoi que tu ne comprends pas quand on te dit non ? » ; la réponse attribuée à Lomepal serait : « On sait très bien ce que ça veut dire quand vous dites non. »

Libération rapporte également un quatrième témoignage. La plaignante, qui dit avoir rencontré Lomepal en 2018 dans une boîte de nuit, affirme qu’après l’avoir raccompagnée, l’artiste aurait insisté pour entrer chez elle malgré son refus, pénétré dans son logement et tenté de l’embrasser alors qu’elle le « rembarr[ait] ».

Relance judiciaire et réactions

Ces nouveaux éléments ont conduit à une relance judiciaire autour de la plainte déposée le 1er août, selon le quotidien. Marie et Miranda Starcevic se sont constituées parties civiles, ce qui permet, juridiquement, d’obtenir un suivi plus poussé de l’information judiciaire.

L’avocate de Miranda, Me Frédérique Pollet-Rouyer, a exprimé des réserves sur le classement sans suite prononcé en janvier. Elle déplore que le caractère « évolutif » du récit de M. Valentinelli n’ait pas été suffisamment pris en compte, ainsi que des « contradictions présentes […] entre ses dires et ceux de ses proches », selon la citation rapportée par Libération.

À ce stade, les informations publiées proviennent essentiellement d’un quotidien qui signale de nouveaux témoignages. Les protagonistes et les services judiciaires concernés n’ont pas été systématiquement cités dans ces recensions médiatiques, et il convient de distinguer les déclarations des plaignantes, reproduites par Libération, des positions officielles du parquet ou de la défense.

L’affaire, telle que reconstituée par la presse, montre un dossier aux contours mouvants : des plaintes initiales classées sans suite, puis l’apparition de comptes rendus supplémentaires qui poussent certaines plaignantes à se constituer parties civiles. La procédure judiciaire reste en évolution, et toute décision ultérieure dépendra des investigations menées par les magistrats saisies du dossier.

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