Victoria Silvstedt, connue pour son physique de mannequin et pour avoir animé La Roue de la fortune aux côtés de Christophe Dechavanne, est revenue sur ses débuts difficiles dans une interview accordée à TV Monaco pour l’émission Monaco Effect. Le récit qu’elle partage ne correspond pas à l’image lisse que l’on peut avoir d’une carrière de top model : il est fait de refus répétés, de doutes et d’une persévérance tenace.
Des débuts éprouvants à Paris
Arrivée à Paris à l’âge de 18 ans, Victoria Silvstedt raconte avoir traversé « ma période la plus sombre de toute ma vie, c’était cette période ». Les anecdotes qu’elle relate donnent la mesure des obstacles : « À chaque casting où j’allais on me disait : ‘Tu es trop grosse, tu es trop blonde, tu es trop musclée’. Tous les jours, c’était : ‘Non… vous n’êtes pas assez bonne’. »
Ces critiques répétées — sur le corps, le visage ou le style — sont présentées par l’intéressée comme des moments profondément blessants mais aussi formateurs. Plutôt que de céder au découragement, Victoria affirme qu’elle s’est accrochée : « Je ne voulais pas être une perdante et rentrer chez moi dans mon village. »
La percée grâce à Playboy
Sa ténacité finit par porter ses fruits, notamment à travers une étape décisive : son intégration dans l’univers Playboy. Victoria Silvstedt se souvient avec émotion de l’appel qui lui a proposé de partir pour Los Angeles. « Je n’oublierai jamais quand j’ai reçu l’appel pour aller à L.A. C’était comme gagner à la loterie. »
Dans son témoignage, L.A. est décrite comme l’épicentre d’une vie mondaine intense, symbolisée par le Manoir Playboy : fêtes, célébrités et une réalité qu’elle qualifie d’extrême. « Vous savez, L.A. à l’époque, c’était le Manoir Playboy, fêtes, célébrités… C’était sauvage. J’ai tout vu ! » précise-t-elle, évoquant un nouvel univers professionnel et social qui a transformé sa trajectoire.
Cette période lui a permis de quitter le statut d’aspirante pour occuper une place reconnue dans le monde du divertissement et du mannequinat. Le passage par Playboy, tel qu’elle le relate, a été à la fois une opportunité de visibilité et une immersion dans un milieu exigeant et parfois superficiel.
Un message d’encouragement
Des années après ces épreuves, Victoria Silvstedt adresse un conseil direct aux jeunes qui ambitionnent une carrière similaire. Son mot d’ordre : persévérance. « N’abandonnez pas. Vous allez avoir beaucoup de déceptions, beaucoup de gens vont essayer de vous rabaisser, ne le prenez pas personnellement. Vous devez toujours croire en vous-même ! »
Ce message, simple et répété, revient comme le fil conducteur de son récit. Il résume une expérience faite d’échecs publics et de succès visibles, mais aussi d’un travail intérieur pour affronter la critique et conserver sa confiance.
Pour le lecteur, les confidences de Victoria Silvstedt rappellent que l’image médiatique d’un succès ne reflète qu’une part de l’histoire. Derrière le glamour, il y a fréquemment des périodes de lutte, des refus et des doutes que les intéressés n’hésitent pas à partager, parfois des décennies après les faits.
Son témoignage, diffusé par TV Monaco dans le cadre de Monaco Effect, s’inscrit dans cette veine de récits de stars qui choisissent d’évoquer leurs difficultés passées pour mieux encourager les autres. Victoria ne nie rien de la difficulté du milieu ; elle en retire, en revanche, une conviction : la nécessité de croire en soi malgré les critiques et les revers.


