Depuis le 7 octobre 2023, une vie transformée
La vie d’Arthur a basculé depuis le 7 octobre 2023. L’animateur et producteur de TF1, présent sur le petit écran depuis près de quarante ans, affirme s’être publiquement engagé en faveur des otages détenus par le Hamas et avoir exprimé son soutien à la politique de Benjamin Netanyahu. Ce positionnement, dit-il, a entraîné des conséquences concrètes : sa famille serait désormais protégée en permanence par une escorte policière 24 heures sur 24.
Selon les éléments rapportés, cet engagement a provoqué un éloignement dans le milieu du spectacle. Plusieurs personnalités autrefois proches auraient choisi de couper les ponts, craignant d’être ciblées en raison de leur proximité avec Arthur. Certaines auraient refusé d’apparaître dans ses émissions, de peur de recevoir des menaces. Ces assertions proviennent principalement des déclarations publiques d’Arthur lui‑même.
« Je n’ai aucune rancœur, mais j’ai de la colère »
Invité de l’émission Quelle époque pour présenter son livre J’ai perdu un bédouin dans Paris, Arthur est revenu sur ce qu’il qualifie d’abandon. Son ouvrage, vendu selon lui « en quelques heures » à plusieurs milliers d’exemplaires, sert de cadre à ces confidences.
Il relate le silence des artistes qui, pendant des années, ont sollicité son aide et accepté ses invitations médiatiques. « L’empathie n’a pas de drapeau. Là où j’en voulais aux artistes, c’était de dire Cessez-le-feu à Gaza toute l’année (…) et jamais Libérez les otages. Qu’est-ce qui empêche de dire Cessez-le-feu et Libérez les otages en même temps ? » a‑t‑il déclaré, reprenant des propos qu’il avait déjà tenus quelques heures plus tôt chez Bruce Toussaint.
Arthur dit ne pas nourrir de rancœur vis‑à‑vis des artistes, mais reconnaît ressentir de la colère. Il affirme aussi avoir été informé que certains artistes lui auraient dit ne pas pouvoir venir dans son émission « car si je viens faire ton émission, je reçois des menaces de mort ». Ces témoignages sont, pour l’essentiel, rapportés par l’animateur lui‑même et doivent être compris comme ses perceptions de la situation.
Des soutiens qui restent et des désaccords publics
Malgré ces ruptures, Arthur peut encore compter sur des collaborateurs réguliers. Sa « joyeuse bande » de VTEP, qui participe aussi à d’autres productions comme Le grand concours, continue de figurer à ses côtés, selon les informations communiquées.
Toutefois, l’unité n’est pas totale. Sur le réseau social X, l’humoriste Zatis a publiquement accusé Arthur de l’avoir congédié de VTEP peu après le 7 octobre. Cette accusation, relayée en ligne, contredit le récit d’un boycott total évoqué par Arthur et montre que certains membres du milieu prennent des positions publiques et divergentes.
Ces échanges mettent en lumière la complexité des relations professionnelles et personnelles dans le contexte d’une crise internationale. Ils illustrent aussi le risque de polarisation lorsqu’une figure médiatique prend position sur un sujet hautement sensible.
Un climat tendu au sein du show‑biz
Les déclarations d’Arthur et les réactions qu’elles suscitent montrent un paysage professionnel fracturé. D’un côté, des artistes s’éloignent par crainte d’être menacés. De l’autre, certains soutiens restent fidèles, parfois pour des raisons artistiques ou d’amitié de longue date.
Les faits rapportés — protection policière, ventes rapides du livre, refus d’artistes de se déplacer pour des raisons de sécurité et accusations publiques sur X — sont présentés ici tels qu’énoncés par les protagonistes. Ils traduisent un climat de tension et d’incertitude qui pèse sur les relations au sein du monde télévisuel.
Arthur, pour sa part, affirme se sentir « plus seul que jamais ». Quelles que soient les responsabilités de chacun dans cette division, l’affaire illustre comment un choix public peut modifier profondément une carrière et des réseaux professionnels établis depuis des décennies.


