La finale des Traîtres, diffusée ce samedi, a surpris les téléspectateurs : pour la première fois en cinq saisons, les loyaux ont réussi à démasquer la totalité des traîtres et ont remporté le pactole. L’acteur Théo Fernandez, l’animatrice Christine Bravo et l’ancienne ministre Marlène Schiappa ont partagé la victoire en détournant les deux dernières traîtresses encore en jeu, présentées comme Anne-Elisabeth Blateau et Studio Danielle.
Une victoire collective, mais une ambiance gâchée
Si le dénouement télévisuel a souri aux loyaux, la fin du tournage, elle, s’est déroulée sous tension. Dans les colonnes du Parisien, les trois gagnants ont pointé du doigt l’attitude d’Anne-Elisabeth Blateau, estimant qu’elle avait « gâché la fête » après la proclamation des résultats.
Christine Bravo est particulièrement cinglante dans ses propos. Elle assure : « Anne-Elisabeth a chialé H24 pendant onze jours, dans le jeu et hors jeu. C’était délirant ! Marlène et moi avons même envisagé de lui trouver une structure pour l’aider. » L’animatrice dénonce une attitude qu’elle qualifie de « cynique » tout au long du tournage.
Rejet et gestes qui ont marqué
Théo Fernandez livre, lui aussi, un témoignage sur les rapports entre participants après le clap de fin. Il raconte avoir tenté à deux reprises d’approcher Anne-Elisabeth pour lui faire un câlin, et s’être trouvé « face à un mur » : « Une fois les caméras coupées, je me suis approché par deux fois d’Anne-Elisabeth pour lui faire un câlin et elle m’a repoussé devant tout le monde. On aurait aimé que tout se passe bien pour célébrer cela ensemble. »
Christine Bravo confirme l’ambiance froide qui a suivi la victoire : « Elle était très, très vénère. Cela a gâché la fête. » Ces réactions montrent que la dimension humaine du tournage a pesé lourd après la diffusion et la révélation des rôles.
Des traîtres « pas à la hauteur », selon Marlène Schiappa
Marlène Schiappa propose une lecture différente du déroulé de la saison. Elle estime que, à l’exception de Camille Cerf, les traîtres n’ont pas réellement joué leurs rôles. « Danielle et surtout Anne-Elisabeth étaient en boucle sur deux phrases : ‘Je ne comprends pas ce qui se passe’ et ‘Fabien m’a trahie’. Cette année, exception faite de Camille Cerf, qui a été brillante, les traîtres n’ont pas joué », déclare-t-elle.
La critique de l’ancienne ministre porte sur le comportement stratégique et la qualité du jeu plutôt que sur l’issue finale. Selon elle, seules quelques personnalités ont su incarner pleinement le rôle de traître, ce qui, à ses yeux, a affaibli la dynamique de la saison.
Le récit des gagnants esquisse une image d’un tournage tendu, marqué par des réactions émotionnelles fortes. On rappelle que Les Traîtres est réputé pour être un tournage psychologiquement éprouvant, comme en témoignent les précédents affrontements. L’article évoque notamment un gros clash en saison 2 entre Charlotte de Turckheim et Vincent Cespédès, rappelant que ce type de production met souvent les participants sous pression.
Au final, si la victoire des loyaux restera historique — première saison où tous les traîtres sont démasqués en cinq éditions —, elle laisse aussi une trace d’amertume pour certains des protagonistes. D’après les témoignages recueillis, Anne-Elisabeth Blateau ne s’est pas fait d’alliés pendant ce tournage, et ses réactions post-défaite ont contribué à une ambiance de fin d’aventure jugée « gâchée » par ses anciens coéquipiers, selon leurs déclarations au Parisien.


