Nagui célébré pour Taratata 600 mais critiqué : témoignages d’autoritarisme et polémique 2024 relancent le débat sur harcèlement et deux poids

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Ce 8 octobre 2025, France 4 a diffusé « Taratata numéro 600 », un numéro anniversaire organisé au profit de la Fondation pour la Recherche Médicale. La première diffusion avait eu lieu le samedi 27 septembre 2025 sur France 2, lors d’un spectacle de 2h30 rassemblant plus de 50 artistes sur scène.

Parmi les invités figurent des noms emblématiques de la chanson française tels qu’Hugues Aufray, Axel Bauer, Alain Souchon, Laurent Voulzy, Patrick Bruel et Catherine Ringer. La jeune génération était également représentée avec Claudio Capéo, Charlotte Cardin, Matt Pokora, Eddy de Pretto, Kyo, Nolwenn Leroy et Clara Luciani.

L’occasion pour Nagui, animateur âgé de 63 ans en 2025, de revenir sur 30 ans d’émissions marquantes, de révélations artistiques, de duos et d’invités internationaux. En seconde partie de soirée, la même chaîne a diffusé un documentaire spécial retraçant l’histoire de l’émission culte. Nagui a bénéficié du soutien de collaborateurs fidèles : la productrice Mari Prycko, le réalisateur Gérard Pullicino et le directeur de la photographie Jean-Philippe Bourdon. Mais l’article rappelle aussi que ce sont ses exigences qui ont largement contribué au succès de Taratata.

Enquête et témoignages: un portrait contrasté

Le succès de l’animateur s’accompagne depuis plusieurs années d’un portrait plus nuancé, voire critique. En 2023, Télérama publiait une enquête rassemblant plusieurs dizaines de témoignages, souvent anonymes, qui décrivaient Nagui comme un homme craint en coulisses. Les termes revenant le plus fréquemment sont perfectionniste, autoritaire et parfois méprisant.

Florence Mendez, ancienne chroniqueuse de l’émission La Bande originale sur France Inter, a affirmé être « victime de harcèlement de la part d’une (très) proche collaboratrice de Nagui ». D’autres voix ont parlé d’un animateur « raide, tranchant, perfectionniste jusqu’au délire et dans le rapport de force permanent », évoquant aussi des « blagues jugées vulgaires ou dévalorisantes ».

Certains témoignages pointent le pouvoir d’influence de Nagui : « Il a le bras très long. Il peut vous fermer des portes partout », rapporte l’un d’eux. Au sein de France Télévisions, une source citée déclarait : « Vous n’imaginez pas les bras de fer que Nagui engage derrière les sourires. C’est un personnage assez terrifiant. Il est multimillionnaire grâce au service public, et le problème est là. »

Ces récits brossent le tableau d’un dirigeant au tempérament excessif pour certains. « Quand il t’a dans le nez, tu n’existes plus. Il peut être charmant puis un jour, pour un détail, il t’insulte. C’est troublant, on passe par tous les états. Il se considère comme supérieur », affirme un ancien collaborateur.

Une image nuancée par d’autres témoignages

Le portrait n’est toutefois pas uniquement à charge. Au sein de sa société, Chez Air production, des éléments contractuels et des témoignages montrent qu’il a parfois réembauché des personnes précédemment licenciées.

Certain·e·s employé·e·s estiment : « On se sent valorisé. Il dépense pour les autres, ils ne sont pas beaucoup en télé à faire ça ». D’autres restaient plus critiques et voyaient ces gestes comme une logique de pouvoir : « C’est une façon d’avoir du pouvoir », ironisaient-ils, parlant même de « prison dorée ».

La polémique de la vidéo réapparue en 2024

Parmi les épisodes qui ont nourri les controverses, une séquence diffusée en mai 2024 a refait surface sur les réseaux sociaux. Des internautes ont retrouvé un extrait d’une émission de Tout le monde veut prendre sa place, via le zapping. La séquence, tournée dix ans plus tôt, montrait Nagui, alors âgé de 62 ans, mimant une fellation pendant qu’une collaboratrice tentait de lui fixer son micro.

L’extrait est rapidement devenu viral, visionné par des millions d’utilisateurs en quarante-huit heures, et a suscité des réactions vives. Parmi les commentaires publics figurent : « Ce genre de comportement me révolte et me dégoûte. La sexualisation permanente de la femme et de son image. La banalisation de l’agression sexuelle en direct », « Et lui pas de soucis, ça passe », ou encore « Pour moi c’est inadmissible. En direct à la télé, ça s’appelle une agression sexuelle ».

La réapparition de cette séquence a relancé les débats sur l’équité de traitement médiatique. L’éviction en 2017 de Tex, après une plaisanterie sur les violences conjugales, a été souvent citée en comparaison. La militante Juliette Briens avait dénoncé à l’époque un « deux poids-deux mesures » et souligné : « Quand Nagui faisait une blague dégueulasse à une technicienne, France TV vendait carrément la séquence au zapping. Le pauvre Tex n’a pas eu cette chance. Et si ça avait été Cyril Hanouna … l’affaire serait remontée jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme ».

Ce dossier illustre la cohabitation, parfois contradictoire, entre popularité publique et tensions en coulisses. Les témoignages recueillis par la presse dessinent un portrait complexe d’un animateur qui, pour beaucoup, a marqué durablement le paysage télévisuel français, tout en suscitant critiques et interrogations sur ses méthodes de travail.

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