Depuis neuf ans, les téléspectateurs avaient pris l’habitude de suivre Ça commence aujourd’hui en début d’après‑midi. Mais depuis le 6 octobre 2025, la quotidienne de France 2 a changé de rythme : la chaîne diffuse désormais un seul numéro par jour, alors qu’elle proposait jusqu’ici deux diffusions quotidiennes.
Un ajustement de grille qui touche surtout les téléspectateurs
Le quotidien animé par Faustine Bollaert n’a pas disparu, mais sa programmation a été allégée. Jusqu’à présent, France 2 programmait un premier numéro à 13h55 puis une diffusion supplémentaire à 15h05. Cette seconde diffusion était en réalité une rediffusion du numéro initial. Depuis le 6 octobre, la seconde case a été supprimée, ce qui réduit la durée d’antenne consacrée à l’émission.
Ce changement ne modifie pas le travail quotidien de l’animatrice, puisque la partie inédite de l’émission reste inchangée. En pratique, ce sont surtout les fidèles qui devront revoir leurs repères si elles ou ils regardaient le deuxième passage.
Faustine Bollaert, un emploi du temps chargé
Faustine Bollaert reste toutefois très présente sur le petit écran et au‑delà. En plus de Ça commence aujourd’hui, elle est liée à plusieurs autres projets : elle présente Prodiges, La Boîte à secrets, Les Enfants de la télé et tient un rendez‑vous radio, Un jour, une vie, sur RTL.
La décision de France Télévisions de réduire une rediffusion peut donc être lue comme un ajustement mineur du planning de diffusion, sans conséquence directe sur les tournages ou la diversité des émissions auxquelles elle participe.
À la place : « Rendez‑vous chez le psy », une nouvelle case dédiée à la santé mentale
France 2 n’a pas laissé le créneau libre. Le groupe a introduit un nouveau format intitulé Rendez‑vous chez le psy, présenté par Purepeople comme « un format inédit au cours duquel les téléspectateurs suivent les thérapies de six anonymes venus se confier à quatre psys dans le cadre de séances filmées ». Le parti pris est clairement documentaire et centré sur la parole des patients accompagnés par des professionnels.
Le média précise que l’émission aborde des thèmes universels : les tensions familiales, les difficultés de couple, la perte d’un proche. Ces sujets rejoignent en partie ceux traités dans la quotidienne de Faustine Bollaert, explique la chaîne.
Programmation liée aux Semaines d’Information sur la Santé Mentale
Le lancement de Rendez‑vous chez le psy coïncide avec les Semaines d’Information sur la Santé Mentale (SISM), organisées du 6 au 19 octobre. Dans ce cadre, France Télévisions propose cinq épisodes de 30 minutes. Le choix du calendrier montre une volonté éditoriale de mettre en lumière la prévention et l’information autour de la santé mentale pendant cette période dédiée.
Audrey Briand, productrice artistique de l’émission, a expliqué au Parisien les limites du dispositif. « Ce sont des gens qui ont une souffrance. Il faut prendre beaucoup de précautions. Nous avons écarté les problèmes de santé mentale trop complexes : alcoolisme, toxicomanie, idées suicidaires, dépressions sévères… Notre dispositif n’était pas adapté à ce genre de troubles », a‑t‑elle déclaré. Cette précision souligne l’intention de protéger les participants et de rester dans un format qui n’aspire pas à traiter toutes les formes de pathologie mentale.
Ce que cela signifie pour les audiences et la chaîne
Pour France 2, l’alternance entre une quotidienne populaire et un programme centré sur la santé mentale traduit une stratégie de diversification des contenus à une heure de grande écoute. Pour les téléspectateurs, le changement impose une adaptation mais ne supprime pas l’accès aux numéros inédits de Ça commence aujourd’hui.
La portée réelle de cette modification dépendra des réactions du public et des performances d’audience de Rendez‑vous chez le psy durant les SISM. Les informations publiées à ce jour proviennent notamment de Purepeople et d’un entretien publié dans le Parisien, sources citées par les médias au moment de l’annonce.
En somme, France 2 remplace une rediffusion par un nouveau rendez‑vous à tonalité sociale et préventive, tandis que Faustine Bollaert conserve sa place à l’antenne et ses autres engagements médiatiques.


